Procédant à l’ouverture de la 77ème Réunion plénière du Comité Consultatif International du Coton (CCIC), ce lundi 03 décembre, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, le ministre de l’agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a estimé qu’« il est essentiel, pour nos pays en développement, de mettre à la disposition de nos jeunes populations des techniques innovantes de production qui permettent de créer les conditions de productivité et de compétitivité pour rendre l’exploitation agricole et en particulier cotonnière rentable et créatrice de richesse permettant de lutter ainsi contre la pauvreté en milieu rural et les migrations des jeunes au-delà de la méditerranée au péril de leur vie ».

Les membres du CCIC à l’ouverture de la réunion d’Abidjan

Selon lui, le coton est le 5e produit agricole d’exportation en termes de valeur après le cacao, la noix de cajou, le café et l’huile de palme. Il occupe près de 120 000 cotonculteurs et fait vivre près de 3,5 millions de personnes.

En 2017-2018, la production coton graine était de 413 000 tonnes, classant la Côte d’Ivoire au 4e rang des pays africains producteurs en termes de volume après le Mali (700 000 tonnes), le Burkina Faso et le Bénin, a précisé Mamadou Sangafowa Coulibaly.

« Défis du coton : solutions innovantes et durables », c’est sur ce thème qu’environ 400 délégués venus des 29 pays membres du CCIC auront à faire, durant une semaine, des propositions en vue de la « durabilité » du secteur mondial de l’or blanc. Une filière confrontée à la concurrence des fibres synthétiques.

Créé dans les années 1930, le CCIC a son siège à Washington, aux États-Unis. Il regroupe une trentaine de pays dont l’Inde, les États-Unis, le Brésil et le Pakistan. La Côte d’Ivoire est membre de cette organisation depuis 1973. Et c’est la toute première fois que le pays abrite cette réunion de haut niveau.

Moïse Yao K.

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