Sante

Santé/Vente de produits cosmétiques : Le gouvernement réglemente Le secteur


Affoussiata Bamba Lamine s'est chargée de lire le communiqué du Conseil des ministres.

Affoussiata Bamba Lamine s’est chargée de lire le communiqué du Conseil des ministres.

lepointsur.com (Abidjan, le 30-4-2015) Mauvaise nouvelle pour toutes les personnes qui ont jeté leur dévolu sur les produits cosmétiques pour changer leur teint ! Désormais, l’on ne pourra plus vendre n’importe quel type de produits cosmétiques en Côte d’Ivoire. C’est ce qui ressort, du communiqué du Conseil des ministres tenu le mercredi 29 avril 2015, sous la présidence du chef de l’Etat. Au cours de ce conseil, le gouvernement a adopté un projet de décret portant réglementation des produits corporels.

Une décision qui vise à rationaliser la fabrication et l’usage des produits cosmétiques d’hygiènes corporelles, afin de sauvegarder la santé publique en Côte d’Ivoire. Aussi, dans le but de pouvoir apprécier le suivi de cette mesure, un comité national d’évaluation et d’autorisation de commercialisation a-t-il été mis en place pour organiser les activités liées à la fabrication, à l’importation et à la distribution des produits cosmétiques et d’hygiènes corporelles.

A l’évidence, pour le gouvernement, il s’agit de veiller à l’application de ces mesures pour protéger la santé des citoyens. Au cours de conseil, quelques produits interdits ont été cités. Il s’agit notamment de la fabrication des produits cosmétiques éclaircissants ou d’hygiènes contenant de l’hydroquinone au-delà de 2%, le seuil internationalement admis ; le mercure et ses dérivées, les corticoïdes, la vitamine A et bien d’autres qui permettent de dépigmenter la peau. Tous ces produits sont désormais interdits. Notons que l’interdiction des corticoïdes est la conséquence logique d’une grande opération de démantèlement des médicaments frauduleux menée, il y a peu, à Adjamé.

Une aubaine pour le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida de lance un appel solennel aux populations, afin qu’elles s’approprient cette mesure qui répond aussi au nouveau concept « ma santé, ma vie ». Ce « passeport pour ma santé » consiste, entre autres, à éduquer chacune et chacun à éradiquer les maladies non transmissibles, dont le diabète, l’hypertension, l’obésité et autres, par la pratique d’une activité physique ou sportive, à faire le suivi des vaccinations ; à avoir une alimentation saine et équilibrée en consommant moins de sel et de matières grasses ; à améliorer l’hygiène corporelle et environnementale ; à connaitre sa sérologie VIH par le dépistage volontaire et enfin à faire les consultations prénatales pour réduire le niveau de la mortalité maternelle et infantile.

Idrissa Konaté

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