Santé sexuelle et reproductive : la Côte d’Ivoire initie un panel sur les enjeux du dividende démographique #Population
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 1er-12-2017) C’est autour du thème ‘’Jeunesse et Dividende démographique : Appel à la mobilisation en faveur du droit à la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes en Afrique, condition et levier d’un développement durable’’ que s’est ouvert la rencontre de haut niveau à l’institut français d’Abidjan, le jeudi 30 novembre 2017.
Au cours de ce panel organisé par l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le ministère de la Santé et de l’hygiène publique et la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, il s’est agi d’expliquer les conséquences du dividende démographique mal assuré. D’autant plus que la sexualité non maîtrisée conduit inéluctablement à la pauvreté avec son corollaire de chômage ainsi que d’inaccessibilité à la santé et à l’éducation.
Bien entendu, cette rencontre vise à offrir un espace de dialogue complémentaire entre des personnalités UA-UE et les jeunes autour de l’engagement renforcé des gouvernements africains et européens, des partenaires au développement et de la société civile sur les questions relatives à la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes en Afrique de l’Ouest.
Pour Marcel De Souza, président de la Commission de la Cedeao, la croissance démographique au sein de la Cedeao est l’une des plus élevées en Afrique et s’équilibre autour de 3,2. Cependant, loin d’être alarmiste sur le surpeuplement du continent, il préconise plutôt l’équilibre entre les croissances démographique et économique. « Lorsque la croissance démographique est de 3,2 et que la croissance économique est ne suit pas, c’est la pauvreté », prévient-il. A juste titre, il propose la maîtrise de la fécondité aux jeunes africains.
Mme le Ministre de la Santé, Dr Raymonde Goudou Coffie, a profité de l’occasion pour rappeler l’engagement de l’Etat à rendre les jeunes et particulièrement les jeunes filles plus responsables en matière de santé sexuelle. A la clef, la somme de 400 millions Fcfa dépensée chaque année pour vulgariser l’utilisation des moyens de contraception.
Idrissa Konaté