Abidjan,  le 30-10-2023 (lepointsur.com) Dans une récente polémique entourant la retransmission du combat de Francis Ngannou à la Cameroon Radio and Television (CRTV), l’ancienne star du football camerounais, Samuel Eto’o, se trouve au cœur de l’orage médiatique. Des allégations ont circulé selon lesquelles Eto’o aurait versé la somme impressionnante de 540 millions de FCFA pour acquérir les droits de diffusion du combat. Cependant, le camerounais Junior Rengou, Fondateur d’une chaîne de sports d’Afrique, qui a également permis à la Crtv de diffuser gratuitement le combat de Ngannou, a vigoureusement réfuté ces allégations, mettant en lumière un aspect complexe de l’industrie des médias sportifs.

La controverse a éclaté lorsque des rumeurs ont commencé à circuler, suggérant que Samuel Eto’o avait payé de sa poche la somme colossale pour que le combat de Ngannou soit diffusé sur la CRTV. Cela a suscité un débat animé parmi les fans et les observateurs du sport, alimenté par des commentaires enflammés sur les réseaux sociaux.

Dans ce contexte, Junior Rengou, qui était impliqué dans l’organisation de l’événement, a déclaré publiquement : « Ceux qui écrivent partout que Samuel Etoo a payé les droits, demain j’enverrai la facture à la fédération pour qu’il paie, quand les autres se battent depuis trois jours sans dormir pour vous permettre de suivre un événement vous venez pondre les inepties pour vous faire aimez des camerounais, nous sommes tous les enfants du Cameroun et tous patriotes, Raphael Nkoa et moi avions bataillé pour vous faire vivre l’événement a la Crtv avec l’approbation du DG ».

Ces mots de Rengou soulignent la complexité des négociations et des contrats impliqués dans la diffusion d’événements sportifs à grande échelle. Il est courant que des personnalités influentes, telles qu’Eto’o, soient associées à de tels accords, mais il est important de distinguer leur implication personnelle de celle de l’organisateur.

Le Directeur Général de la CRTV, Raphael Nkoa, a également été mentionné dans le commentaire de Rengou, suggérant que l’accord avait été conclu avec son approbation. Cela souligne l’importance de la collaboration entre les diffuseurs et les parties prenantes pour garantir la retransmission en direct de tels événements sportifs.

Alors que la controverse se poursuit, il est essentiel de rappeler que les droits de diffusion d’événements sportifs sont souvent le fruit de négociations complexes, impliquant diverses parties prenantes, y compris les athlètes, les organisateurs, les diffuseurs et les sponsors. Les allégations relatives à Samuel Eto’o soulignent la nécessité de transparence et de clarté dans ces accords pour éviter toute désinformation.

En fin de compte, que Samuel Eto’o ait ou non payé 540 millions de FCFA pour la retransmission du combat de Ngannou à la CRTV, cette controverse met en lumière les enjeux entourant la diffusion d’événements sportifs majeurs et souligne la nécessité de clarifier les rôles et les responsabilités de toutes les parties impliquées.

Médard KOFFI

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