A la tête du cortège, pour l’essentiel composé de journalistes et de membres de la société civile guinéenne, le ministre de la Communication Makanera Kake, a exhorté ses collègues marcheurs à ne pas céder au découragement : « Je vous exhorte de ne pas baisser les bras ! Car la lutte pour la liberté, la lutte pour la démocratie est un combat permanent, est une lutte de tous les jours. Et vous devez informer dans la liberté. Vous devez pouvoir travailler dans la liberté et dans la sécurité. Pour cela, il faudrait que chaque citoyen, de quelque statut social, de quelque position sociale qu’il soit, doit savoir que le problème d’insécurité c’est son problème à lui ».

Pour le président de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée, Sanou Kerfalla Cissé ,cette disparition, la première du genre, est une préoccupation : « Nous savons que des crimes de sang, des attaques à main armée sont courants dans ce pays. Mais des disparitions d’un journaliste comme ça nous préoccupent et nous inquiètent ».

Lire la suite sur RFI