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[Réunion de Haut niveau des Nations Unies sur la lutte contre la tuberculose] La présence du président Alassane Ouattara très attendue


-Voici les raisons

En prélude à la tenue, le 26 Septembre 2018 à New York (Etas-Unies), de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose, le Collectif des Organisations de Lutte contre la Tuberculose et les maladies Respiratoires en Côte d’Ivoire, à travers  sa présidente, Takaléa Gisèle Anastasie,  rappelle au gouvernement la nécessité de la présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

L’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) est le principal organe décisionnel de l’ONU représentant les 193 États membres de l’ONU et les gouvernements. Une résolution spéciale des Nations Unies est adoptée dans des circonstances exceptionnelles à travers une résolution et un vote des Nations Unies, afin de parvenir à un accord sur les mesures de coopération et les solutions aux problèmes mondiaux importants entre les chefs d’État et de gouvernement.

La réunion de haut niveau de l’ONU sur la tuberculose sera la cinquième à laquelle les Nations Unies appellent à une réunion de haut niveau consacrée à un problème de santé, la première étant la Session spéciale de 2001 sur le VIH / SIDA, suivie par celles des Nations Unies sur les maladies non transmissibles et la résistance aux antimicrobiens.

Suite à une campagne lancée par le Conseil d’Administration du Partenariat Halte à la tuberculose et ses partenaires en septembre 2016, lors de sa réunion à New York, la résolution appelant à une réunion de haut niveau de l’ONU sur la Tuberculose a été déposée en décembre 2016, par un ensemble de pays incluant l’Afrique du Sud, la Thaïlande, le Brésil, la France, la Norvège, le Sénégal et l’Indonésie.

La résolution, et en particulier le texte appelant à la HLM de l’ONU sur la tuberculose, a été adoptée à l’unanimité par les États membres de l’ONU par un vote à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Pour la communauté mondiale malgré les avancées réalisées la tuberculose et ses formes pharmaco résistantes constituent une crise sanitaire mondiale. La tuberculose est transmise par voie aérienne et provoque le plus grand nombre de décès dans le monde pour une seule maladie transmissible. Étant donné que la tuberculose est répandue et dépend de nombreux facteurs sociaux, la riposte mondiale à la tuberculose doit aller au-delà des approches purement médicales ou de santé publique.

Mettre fin à la tuberculose nécessite donc le leadership politique de haut niveau que seuls les chefs d’État et de gouvernement peuvent fournir. Grâce aux objectifs de développement durable et à leur adhésion à la stratégie de lutte contre la tuberculose, les États membres des Nations Unies se sont engagés à mettre fin à l’épidémie de tuberculose d’ici 2030.

Cependant, au rythme actuel, il faudra au moins 150 ans. Sans action concrète immédiate, on estime que 28 millions de personnes mourront de la tuberculose d’ici à 2030, pour un coût économique mondial de 1 billion de dollars. Les arguments en faveur de la fin de l’épidémie de tuberculose sont clairs.

Pour ce faire les chefs d’État et de gouvernement doivent prendre les mesures prioritaires suivantes pour accélérer les progrès et atteindre l’objectif de mettre fin à la tuberculose. Ces mesures sont :

1-      Atteindre toutes les couches vulnérables permettant de réduire le gap de la notification, le problème de traitement et la prévention de la tuberculose

2-      Susciter une réponse à la tuberculose centrée sur le patient, sensible au genre et aux droits humains ;

3-      Accélérer le développement de nouveaux outils diagnostics essentiels à la l’éradication de la TB

4-      Investir les fonds nécessaires pour mettre fin à la TB

En effet, le rendez-vous de New York prévoit la participation des chefs d’Etats et de gouvernements des pays membres, le secrétaire général des Nations-Unies, la société civile, les parlementaires, le secteur privé, etc. Cette réunion aboutira à une déclaration politique sur la tuberculose entérinée par les chefs d’Etats qui formeront la base de l’avenir pour la réponse de la tuberculose. D’où la présence effective du président de la République, Alassane Ouattara.

 

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