CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 26-9-2017) Réunis au sein de la Rets (Renaissance étudiante et scolaire) les étudiants affectés par l’Etat tiennent au respect des recommandations du séminaire de Yamoussoukro à l’issue duquel l’arrêté du 05 août 1999 stipulait que « les frais d’inscriptions sont fixés à quarante mille francs (40.000 Fcfa) pour tout étudiant affecté par l’Etat dans les grandes écoles privées de Côte d’Ivoire ».

Ils ont émis cette volonté le mardi 26 septembre 2017 par une déclaration lue par Kouassi Ibrahim, le Secrétaire général de cette organisation estudiantine et scolaire. Regrettant, dans la foulée, que certaines grandes écoles privées n’ont jamais appliqué cette décision ministérielle et « soumettent, depuis lors, les étudiants à des frais au-dessus du montant réglementaire ».

A l’issue d’une rencontre, avec Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur ce problème Kouassi Ibrahim rassure ses camarades étudiants des grandes écoles que « tous les problèmes susceptibles de perturber la rentrée académique 2017-2018 sont en voie d’être résolus. » Il ne manque pas de les à la sérénité et au calme car, selon lui, les frais d’inscription des étudiants affectés de l’Etat dans ces établissements restent fixés à 40.000 Fcfa.

Cette déclaration fait suite à des revendications de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) qui dénonce l’augmentation abusive des frais de scolarité dans les établissements scolaires secondaires de Côte d’Ivoire à laquelle elle s’est opposée violemment dans plusieurs établissements du pays.

Idrissa Konaté

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