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Remonté contre son gendre Fassahi Riad : Baddredine Nouhad foule aux pieds la loi ivoirienne sur la bigamie #Loipénale


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 23-3-2017) L’horizon est très sombre actuellement du côté de Fassahi Riad. L’épreuve qu’il traverse est digne d’une tragédie amoureuse dont il traînera pendant encore longtemps les stigmates. A la clef, la brutale séparation d’avec son épouse et leur fils et son licenciement par son beau-père qui a pris le parti de sa fille.

A l’origine de ce drame, le décès de la belle-mère de Fassahi Riad courant 2013 en Côte d’Ivoire, alors qu’il vivait à Libreville au Gabon où, semble-t-il, ses activités connaissaient une prospérité certaine. Cependant, à la demande de son beau-père, Badreddine Nouhad qui vivait désormais seul suite au décès de son épouse, Fassahi Riad accepte de rentrer définitivement en Côte d’Ivoire.

Il est alors bombardé Directeur commercial de la société BASE appartenant à son beau-père. Devant cette marque de confiance à son endroit, le gendre ne tarde pas à lui rendre la monnaie. A la clef, selon Fassahi Riad, la remise de plusieurs sommes d’argent dont le montant global se chiffrerait à 36 416 500 Fcfa. Malheureusement, l’idylle entre le beau-père et le gendre ne durera que le temps d’une étoile filante.

A la suite d’un litige avec son épouse, le beau-père Badreddine Nouhad qui n’apprécie pas cette outrecuidance de son gendre, qui plus est, se passe sous son toit, le licencie sans la moindre forme de procès. Pis, il est éloigné de son fils et de son épouse.

Avec la bénédiction de son père, Mme Fassahi née Badreddine Nour saisit les autorités musulmanes de sa communauté et obtient l’annulation du mariage religieux avec Fassahi Riad le 15 avril 2014. Toute chose qui n’annule cependant pas le mariage civil du couple Fassahi. Mais, nonobstant ce détail, Mme Fassahi née Badreddine Nour va vivre avec un autre homme avec qui elle contracte un nouveau mariage religieux le 4 avril 2016, dont les festivités se tiennent le 22 avril 2016 aux II Plateaux à l’espace Latrille Events dans la commune de Cocody.

Loin de se laisser abattre par cette difficile épreuve, Fassahi Riad essaie tant bien que mal de relancer ses activités. Sans grands moyens, il réclame alors la colossale somme qu’il aurait confiée à Badreddine Nouhad, son beau-père, qui contre toute attente, refuse de s’exécuter sous le prétexte qu’il n’aurait reçu aucun centime de son gendre.

Joint au téléphone le mercredi 22 mars 2017 à 15h 02mn, pour avoir sa version des faits, Badreddine Nouhad choisit la voie de la fuite en avant, lorsque je lui décline mon identité et l’objet de ma sollicitude. Comme s’il voulait cacher quelque chose, il a été très expéditif à l’idée de savoir qu’il était interpellé par un journaliste. « Merci monsieur, merci de me laisser en paix », m’a-t-il balancé à l’oreille avant d’arrêter son téléphone.

LA LOI IVOIRIENNE SUR LA BIGAMIE FOULEE AUX PIEDS PAR BADREDDINE NOUHAD ET SA FILLE. S’appuyant sur la loi pénale sur la bigamie, Fassahi Riad dénonce une violation flagrante de la loi ivoirienne par les autorités religieuses libanaises de la mosquée de Marcory. Qui, usurpant la qualité de juge, ont prononcé la dissolution, à la demande de l’épouse, le mariage des époux Fassahi, permettant ainsi à l’épouse de célébrer un autre mariage avec Fadel Taraff devant les autorités religieuses de la même mosquée.

Et pourtant, en la matière, la loi pénale ivoirienne est claire. Son article 390 stipule, « Quiconque étant engagé dans les liens du mariage en contracte un autre avant la dissolution du précédent est puni d’un emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 50 000 Fcfa à 500 000 Fcfa.  L’officier d’état civil ou le ministre du culte qui prête son ministère à ce mariage connaissant l’existence du précédent, est condamné à la même peine. La tentative est punissable.»

Idrissa Konaté

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