Une plate-forme pétrolière (Ph: Dr)

La Côte d’Ivoire et le Ghana se donnent jusqu’à la fin du mois de juin 2014, soit un délai de 4 mois,  pour régler le différent qui les oppose sur la question de la frontière maritimes entre leur deux territoires. Depuis le 18 février, la commission technique mis en place par les deux pays au sujet de cette délimitation de la frontière maritime était en négociation à l’hôtel Président de Yamoussoukro. Au sortir jeudi 20 février 2014 de ce huis clos, une cérémonie officielle co-présidée par le ministre ivoirien du pétrole et de l’énergie  Adama Toungara et le vice-ministre Ghanéen des terres et des ressources naturelles a révélé les conclusions des travaux.  « A l’issue de ces trois journées d’intenses négociations, des avancées notables ont été enregistrées. A savoir : un examen consensuel sur la liste des documents de base soumis à ce jour. Un échange de liste de points de base entre les deux pays. Une présentation de la méthode de délimitation de la frontière maritime préconisée par chaque par chaque pays (…) Les deux parties ont réaffirmé leur ferme volonté commune de voir réglée, dans le cadre de leurs concertations constantes et continues, la question de la délimitation de leur frontière maritime dans les meilleurs délais. A cet effet, les deux parties ont convenu de se retrouver d’ici fin avril 2014 au Ghana pour poursuivre les discussions en vue d’aboutir à une solution commune acceptable aux deux Etats avant fin juin 2014 comme convenu, » précise le communiqué final. La ministre Ghanéenne, Barbara Serwah Asamoah, s’exprimant à cette occasion a indiqué que l’atmosphère qui a prévalu lors des négociations rassure quant au respect du délai indiqué. « Nous ne sommes pas entrain de régler un problème entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Parce qu’il n’y a pas de problème entre nous, nous sommes des pays frères. Il s’agit simplement  de bien savoir ou se trouve la limite pour aider à mieux travailler, à mieux coordonner le développement et tous les travaux qui se trouvent dans ces zones, » a-t-elle précisé. Tout comme elle, le ministre Adama Toungara a expliqué que la rencontre n’a pas été un théâtre de règlement de conflit ou de dispute entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. « Nous sommes venus à Yamoussoukro  avec un objectif précis : Echanger les documents  de base qui permettront de connaitre la méthode utiliser par chacun des pays pour délimiter sa frontière maritime. Ces documents échangés, et ses différentes méthodes connues de chacune des parties, nous allons nous retrouver  à Accra en avril prochain. Pour essayer de voir si ensemble, nous trouvons une  solution technique commune  qui permettra aux  deux pays, l’exploitation de leurs ressources au profit des deux peuples, Ghanéen et ivoirien, » a-t-il fait savoir soulignant que contrairement aux autres régions qui ont recourt aux organisations internationales pour régler leurs différents, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont décidé de se parler.

Correspondant Kpan Charles à Yamoussoukro

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