[Région du Guémon/Pénurie du sucre et de l’huile sur le marché] La FEMACP-CI et les commerçants tirent sur la sonnette d’alarme
Duékoué, le 12-12-2022 (lepointsur.com) La coordination de la Fédération des mouvements et associations de consommateurs pour la pour la paix en Côte d’Ivoire (FEMACP-CI) des régions du Guémon et Cavally, ainsi que les commerçants du Guémon ont prévenu le gouvernement ivoirien des risques de pénurie en vue des denrées alimentaires de grande consommation que sont le sucre et l’huile.
C’était le dimanche 11 décembre 2022 à Duékoué, après la restitution de la première phase de la traditionnelle campagne de sensibilisation des populations et des commerçants de la région du Guémon sur le plafonnement des prix des denrées de grande consommation (le riz et les pâtes alimentaires) par le gouvernement ivoirien.
Pour le coordinateur Dobahi Ange Podé qui a livré le message, la modeste campagne lancée par la coordination de la FEMACP-CI du Guémon et du Cavally débutée depuis le 25 novembre dernier sur le respect et l’affichage des prix des denrées alimentaires a porté ses fruits. Car, dans la capitale de la région du Guémon, au quartier Duékoué-carrefour et quartier Antenne en passant par les quartiers Diahi Bernard, Toguéhi, Guéré, Kokoman et Manioc, les commerçants rencontrés çà et là ont été informés des mesures salutaires prises par le gouvernement ivoirien, relatives au plafonnement des prix des denrées alimentaires de très grande consommation dont le riz et les pâtes alimentaires.
Au quartier Manioc, le boutiquier Baldé Diallo, à l’image de tous les autres commerçants, a exprimé sa grande satisfaction de la visite de secteur de la FEMACP-CI et promis mettre en œuvre toutes les indications gouvernementales en plafonnant les prix non sans souhaiter qu’elles s’étendent aussi à d’autres denrées que sont l’huile et le sucre.
« Le sucre et l’huile coûtent chers… Les commerçants détaillant les prennent avec les grossistes pratiquement à 31 mille. A l’usine, les grossistes les achètent à 26500 FCFA plus 3000 mille francs CFA par bidon pour le transport », avait explicité le coordinateur Dobahi. Poursuivant, il a averti les autorités en ces termes : « Bientôt, les boutiquiers ne vont plus vendre du sucre et de l’huile pour éviter qu’ils perdent énormément de l’argent ».
Laine Gonkanou, correspondant régional
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