Abidjan, 06-08-16 (lepointsur.com) Dans la nuit du vendredi 05 août, au samedi 06 août 2016, des individus non identifiés ont attaqué des gendarmes en poste au carrefour de Bania -Tossodouo, à plus de 40 km de Bouna. Les gendarmes ont été molestés, ligotés et bastonnés par les bandits, avant d’emporter une de leurs armes. De sources sécuritaires, les enquêtes seraient en cours pour mettre la main sur les bandits.

Par ailleurs, confirme notre source, l’arme du gendarme emporté a été déposé devant la porte du chef du village de Tossodouo. Le garant de la tradition aurait soutenu devant les enquêteurs que des visiteurs auraient tapé à sa porte aux environs de 4 heures du matin et quand, il a ouvert il n’a vu personne si ce n’est l’arme en question.

La région de Tossodouo est une zone où l’orpaillage clandestin continue. Pour parer à cela, les gendarmes assurent la sécurité dans la zone. L’acte a-t-il été par ces orpailleurs qui trouvent gênant la présence de ces forces l’ordre ou de simples bandits? L’enquête en cours nous situera.

Par ailleurs, le mercredi 3 août 2016, dans un restaurant en zone 3, à Abidjan, le président du Collectif des victimes des affrontements intercommunautaires dans le Bounkani, Mohamed Junior Ouattara et ses proches collaborateurs étaient face à la presse. Au cours de cette rencontre avec les journalistes ils ont invité le président Alassane Ouattara à prendre “des décisions courageuses, justes et judicieuses pour l’atteinte réelle de la paix et de la cohésion sociale dans le Bounkani”.

Kpan Charles

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