Référendum : La plateforme ‘’La Côte d’Ivoire’’ milite pour un report #NouvelleConstitution
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 27-10-2016) Ils ont invité la presse nationale, le mardi 25 Otcobre 2016 à l’université Félix-Houphouët-Boigny. Eux, ce sont les responsables de la plateforme de la société civile dénommée ‘’La Côte d’Ivoire’’. Objectif de cette conférence de presse, donner la position de cette plateforme sur le référendum prévu pour se tenir le 30 octobre prochain.
Pour cette plateforme qui regroupe près d’une dizaine de mouvements de la société civile, « vu que la Constitution censée unir les Ivoiriens est en train de créer des tensions, il vaut mieux, suspendre le processus » déclare, Assi Fulgence Assi, secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) porte-parole dudit mouvement.
Ce report, au dire du conférencier, serait justifié, d’autant que selon lui, « la Constitution n’est pas suffisamment vulgarisée, elle est très peu connue des populations ». Pour cette plateforme, dans la mesure où il n’y a pas d’urgence, un tel report n’aurait pas d’incidence majeure sur la vie du peuple ivoirien.
De plus, pour Assi Fulgence et ses camarades, « la Constitution de 2000 ayant créé des problèmes à la Côte d’Ivoire, nous devons tout faire pour éviter les erreurs du passé. C’est pourquoi il faut prendre le temps de mieux expliquer le contenu de la nouvelle loi fondamentale ».
A la question de savoir quelle nouvelle date ils proposaient, les membres de ‘’La Côte d’Ivoire’’ ont estimé qu’il appartient aux politiques et à l’ensemble des organisations de la société civile de se pencher sur la question. Ils ont dit donner au gouvernement jusqu’à jeudi pour le report.
« Si jusqu’au jeudi, le gouvernement ne reconsidère pas cette date, nous aviserons », a conclu Assi Fulgence. Notons qu’en plus de la Fesci, la plateforme ‘’La Côte d’Ivoire’’ est composée de la coalition des indignés de Côte d’Ivoire, Cri du peuple, Demain t’appartient, Jeunesse ivoirienne digne et consciente, le Congrès national de la jeunesse et bien d’autres organisations de la société civile.
Y.K