RDC Présidentielle : l’opposition appelle à une journée ville morte pour protester contre le report de l’élection présidentielle à 2018, ce mercredi
L’opposition rd-congolaise appelle à une journée ville morte, ce mercredi 19 octobre 2016.
RDC Présidentielle:l’opposition appelle à une journée ville morte pour protester contre le report de l’élection présidentielle à 2018, ce mercredi#presidentiellerdc
En République Démocratique du Congo, l’opposition appelle à une journée ville morte, ce mercredi 19 octobre 2016, pour protester contre le report de l’élection présidentielle à 2018.
« En guise d’un carton jaune adressé à Joseph Kabila », le chef de l’Etat, l’opposition appelle les Congolais à une journée « ville morte », mercredi 19 octobre dans toute la RD-Congo.
Elle proteste contre le report de l’élection présidentielle à 2018, décidé, le lundi 17 octobre 2016, par les participants au « dialogue national », qui réunit principalement les partis et les organisations liés au régime.
Les principaux représentants de l’opposition ont choisi de le boycotter, rejoignant l’Eglise catholique qui s’est retirée de ce « dialogue national », au mois de septembre.
Vital Kamerhe, co-modérateur du « dialogue politique national inclusif », et l’un des rares représentants de l’opposition à siéger à ce forum, a indiqué que « la présidentielle aura lieu le 29 avril 2018 et la passation de pouvoirs entre le président entrant et le président sortant le 9 mai ».
L’accord prévoit aussi la constitution d’un nouveau gouvernement dont le poste de Premier ministre devrait revenir à une « personnalité de l’opposition ». Ce qu’a confirmé le facilitateur des négociations, Edem Kodjo.
Vital Kamerhe, ancien directeur de campagne de Joseph Kabila lors de la Présidentielle de 2006 et chassé de la majorité en 2008, fait figure de favori pour ce poste de chef du gouvernement.
Le Rassemblement, à travers cet appel à une « ville morte », entend mobiliser les Congolais de manière pacifique et ne pas les exposer à des violences policières, d’autant que la grande manifestation du 19 septembre avait, selon des chiffres de l’Onu, coûté la vie à une cinquantaine de personnes.
Afrik.com