Promotion de la justice en Côte d’Ivoire : Voici les progrès réalisés par le gouvernement
Invité principal de la 14e édition du Rendez-vous du gouvernement, le Garde de Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des libertés publiques a fait le tour d’horizon des progrès réalisés en matière de justice depuis qu’il est à la tête de ce département ministériel.
‘’Novembre 2012-Novembre 2014, deux ans d’actions pour la justice en Côte d’Ivoire’’, tel était le thème autour duquel s’est orienté l’exposé du ministre de la Justice qui avait à ses côtés, le ministre Koné Bruno Nabagné, Porte-parole du gouvernement.
Pour Gnénéma Mamadou Coulibaly, la justice ivoirienne connaît une nette amélioration à partir des réformes initiées au cours de ces deux années d’exercice.
Il s’agit notamment de la redynamisation de la fonction de juge d’application des peines ; la réinsertion des sociale des détenus ; l’amélioration de la justice commerciale ; la contribution de la justice à l’amélioration de l’environnement des affaires et la sécurisation des documents judiciaires.
Le Garde des Sceaux n’a pas manqué de revenir sur les enquêtes relatives à la crise postélectorale. Ainsi, selon lui, du 04 avril 2013 au 06 février 2014, « près de 800 restes humains ont été exhumés à la suite des fouilles initiées.
Un dénombrement macabre qui s’étendra, selon le ministre de la Justice, sur les villes de Duékoué, Bangolo et Guiglo à l’Ouest du pays, puis à Dabou qui à terme, coûtera 30 milliards Fcfa.
Un véritable gâchis selon Gnénéma Mamadou Coulibaly. D’autant plus que cette importante somme pourrait servir à créer des infrastructures de développement dont des écoles, des dispensaires, plutôt que de servir à fouiller des restes humains.
A juste titre, il a invité les Ivoiriens à être responsables et éviter le pire au pays. Car, il reste le bien précieux de tous. Cependant, il a regretté le comportement de certains hommes politiques dont Lida Lida Kouassi Moïse qui, malgré toutes les diligences du gouvernement s’inscrit toujours dans la belligérance. Ce qui explique, selon lui, son retour à la Maca.
Le ministre Gnénéma a ajouté que 2015 coïncidera avec la fin d’instruction des dossiers de la crise postélectorale. Pour l’heure, il a indiqué que la justice a accordé 255 libertés provisoires aux prisonniers issus de la crise postélectorale tandis que 283 restent encore incarcérés.
« Rassurez-vous les procès vont se tenir. Il y a un mécanisme que nous voulons respecter », a souligné le ministre à l’endroit de tous ceux qui émettent des doutes sur la tenue des procès des pro-Gbagbo incarcérés.
Dans la foulée, il a rappelé que sur 61 procédures ouvertes, seules 20 n’ont pas encore été bouclées. « Nous allons à la mesure de nos moyens », a-t-il expliqué.
Idrissa Konaté
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