Promotion des BTP : La Société ivoirienne de levage présente des gages d’opportunités certaines #Entreprenariat
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 12-4-2017) La Sil (Société ivoirienne de levage) veut relever le défi de la rapidité dans le domaine des Btp et se positionner comme l’ultime pôle de recherches et de développement de la Côte d’Ivoire. C’est en substance ce qui ressort des propos de Félix Marcel Gnepa, l’administrateur général, le mercredi 12 avril 2017, lors cours d’une conférence de presse qu’il animait à Marcory.
Pour le conférencier qui annonce une importante rencontre le 29 avril 2017 avec les partenaires locaux de la Sil, il est temps de mettre fin à l’exportation de technologies en provenance de l’Europe et de l’Amérique, en vue de contribuer à la réduction des coûts dans la réalisation d’ascenseurs, de logements sociaux et bien d’autres secteurs.
« L’ascenseur que nous proposons tourne autour de 11 millions Fcfa contre 50 millions Fcfa pour ceux qui existent déjà », indique l’administrateur général de la Société ivoirienne de levage qui estime que cette proposition n’est pas une volonté délibérée de brader la technologie de pointe. Se prononçant sur la question des logements sociaux, il soutient que grâce aux technologies fondées sur l’accessibilité aux grues, les délais de livraison qui vont souvent au-delà de 3 ans, seront réduits à 6 mois au plus.
Le faisant, il veut s’inspirer du modèle Potin en France qui, grâce à l’intervention de la grue dans la construction, a pu venir à bout du problème des logements sociaux en France en 1960, avec la réalisation régulière de 150 000 logements livrés par jour pendant 3 années. Dans la foulée, Félix Marcel Gnepa annonce la présentation de la première grue de la Sil en octobre prochain. Elle est baptisée MX640D. « Notre plateau technique nous permettra de produire 4 grues par mois », précise le conférencier.
S’inspirant des piliers des grues, il indique que le domaine d’activités de la Société reste vaste. En l’occurrence, le développement de l’énergie éolienne. « Si on peut fabriquer une grue, c’est qu’on peut fabriquer une éolienne », s’enorgueillit-il. Ajoutant que ce même système amènera la Sil à intervenir dans le transport. « Nous proposons le transport téléphérique pour bénéficier du plan d’eau d’Abidjan. Il est économique, sécurisant, non polluant et n’est pas soumis aux embouteillages », soutient le fondateur de la Société ivoirienne de levage.
En plus, la société entend développer des produits financiers à travers l’actionnariat et les obligations qu’elle souhaite élever jusqu’à 8%, alors que leur niveau est actuellement plafonné à 6,7% par l’Etat de Côte d’Ivoire sur les marchés financiers de la sous-région. « Si vous nous faites confiance, vous paierez ainsi les salaires de vos enfants et vous n’allez pas aller chercher de la main-d’œuvre qualifiée ailleurs », invite le conférencier qui précise que 80% de la masse salariale de la Sil sont constitués d’Ivoiriens.
Idrissa Konaté