Présidentielle d’octobre 2015: Ouattara coupe l’herbe sous les pieds de l’opposition #Election
lepointsur.com (Abidjan, le 6-8-2015) Alors que ses opposants ont fait de la question de son inéligibilité leur chou gras, le Président de la République est allé déposer sa candidature le mercredi 5 août 2015 accompagné d’une forte délégation du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), coalition de partis politiques composée du Rdr, du Pdci, de l’Udpci, du Mfa et de l’Upci.
Son dossier de candidature a été réceptionné par la Commission électorale indépendante représentée, ce jour, par son Président Youssouf Bakayoko et ses deux Secrétaires permanents Zanon Gogognon André et Diarrassouba Soumalaye. Pour l’occasion, Alassane Ouattara s’est présenté comme le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix. Dans la foulée, un récépissé provisoire de dépôt de candidature lui a été remis. Notons que la candidature du Président de la République pour un second mandat fait suite à l’ouverture officielle du dépôt des candidatures depuis le lundi 3 août 2015.
Le faisant, le Président Ouattara décide de mettre fin au débat sur son inéligibilité brandi à tout bout de champ par ses opposants. Mieux, cet acte envoie un message clair en direction de tous les colporteurs de fausses informations qui avaient laissé planer l’idée d’une transition pour diriger la Côte d’Ivoire. Ce geste d’Alassane Ouattara est l’expression la plus achevée pour dire que son éligibilité ne souffre du moindre doute comme le prétendent certains de ses opposants.
Bien entendu, le chef de l’Etat reste fidèle à sa logique lorsqu’il lançait le dimanche 24 mai 2015, depuis le stade Mamadou Coulibaly d’Odienné lors de sa visite d’Etat dans le District du Denguélé, « Les Ivoiriens ont besoin de concret. Qu’on arrête de faire rêver les populations ». Cet acte de candidature est bien la preuve qu’Alassane Ouattara a décidé de ne s’inscrire que dans les actes concrets, plutôt que dans ce que lui-même a qualifié ce jour-là, de langage de division. Ne dira-t-il pas pour ajouter que « le temps des parlottes et des blagues est terminé » ?
Idrissa Konaté
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.