Pendant que Donald Trump méprise une partie de l’électorat, Hillary Clinton fait son petit bonhomme de chemin. Ph. Dr

Abidjan-11-08-16 (lepointsur.com) Décidément, le champion des Républicains à l’élection présidentielle aux USA, semble s’être inscrit dans une logique de  polémique empreinte de mépris à l’égard d’une  partie de l’électorat pour triompher de son adversaire démocrate Hillary Clinton.

En effet, aux États-Unis, pas une journée ne passe sans une nouvelle sortie polémique de Donald Trump. De son  mépris affiché pour les parents d’un soldat américain musulman mort au combat, à l’accusation contre Barack Obama, qu’il accuse d’être le fondateur de l’Etat islamique en passant par  son aversion prononcée vers les noirs et  autres personnes de couleur, il n’en finit pas de défrayer la chronique dans les médias.

Ces multiples sorties, les unes aussi inopportunes que les autres semblent faire le jeu de Hillary Clinton qui devancerait aux sondages son adversaire d’au moins 8 points.Donald Trump payerait-il ses déclarations provocatrices et ses sorties à l’emporte-pièce? Telle est la question que se pose certains observateurs de la scène politique américaine et internationale. Par exemple, pour Françoise Coste, maître de conférences à l’Université de Toulouse, le milliardaire séduit toujours les électeurs blancs qui ne sont pas allés au-delà du lycée.

Cependant, « il est en train de sérieusement baisser chez les Américains blancs qui ont un diplôme universitaire, affirme-t-elle. Cette catégorie traditionnellement, comme elle est aisée, vote plutôt pour les républicains. Et là, justement pour des questions de compétences et d’adhésion aux valeurs fondamentales, les électeurs les plus éduqués sont en train de basculer vers Hillary Clinton ». Un constat qu’une étude publiée cette semaine par la chaîne NBC News tend à confirmer.

Au demeurant, un autre sondage et non des moindres, alerte les républicains. En effet,  pour la première fois, Hillary Clinton devance Donal Trump  dans deux États du Sud, l’Arizona et la Géorgie, qui sont de véritables bastions conservateurs. On peut le dire. La prochaine élection présidentielle au pays de l’oncle Sam est loin d’avoir livré ses secrets quant au futur pensionnaire et successeur de Barack Obama.

EKB

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