À l’approche de la présidentielle 2025, de jeunes candidats ivoiriens unis autour du Dr Louoba prônent un renouveau politique face aux partis traditionnels.

Abidjan, le 21 août 2025 (lepointsur.com) – À moins de deux mois de l’élection présidentielle, plusieurs jeunes candidats regroupés autour du Dr Michel Louoba, président du Mouvement National pour le Renouveau Politique (MNRP), ont tenu une conférence de presse ce mercredi 20 août 2025 à l’hôtel Belle Côte de Cocody. Leur objectif : porter la voix de la jeunesse et s’imposer comme une alternative crédible face aux partis politiques traditionnels.

Une candidature commune en discussion

Le collectif, composé notamment de Namory Traoré (MLPCI), Yves Michel Dabe (FPP) et Jean-François Kouassi (MJC), envisage de présenter une candidature unique. Pour eux, l’heure est venue de replacer la jeunesse au centre de la gouvernance.

« Nous représentons la majorité des électeurs. Il est légitime que nous soyons associés aux décisions et que nous puissions diriger le pays », a affirmé le porte-parole, Dr Michel Louoba.

Une jeunesse mobilisée malgré les obstacles

Les candidats dénoncent la limitation d’âge fixée à 35 ans pour accéder à la magistrature suprême, estimant qu’elle constitue une barrière discriminatoire. Leur slogan, « Demain commence maintenant », illustre cette volonté de rupture et de renouveau. Ils critiquent également l’attitude de certains « faux jeunes » restés trop longtemps au pouvoir.

Le processus de parrainage représente un autre défi majeur. Les jeunes leaders évoquent des « outils défectueux », des problèmes de réseau dans les zones rurales et un coût jugé excessif. Malgré ces difficultés, ils affirment avoir déjà recueilli plus de 65 000 parrainages dans 24 régions, dépassant ainsi le seuil exigé par la loi.

Un appel à l’unité pour une Côte d’Ivoire nouvelle

Sur le plan financier, les jeunes candidats dénoncent les lourdes charges imposées : plus de 70 millions de francs CFA pour la logistique du parrainage et une caution de 50 millions. Ils appellent donc la Commission électorale indépendante (CEI) à adopter des mesures plus inclusives afin de garantir une compétition équitable.

« La politique ne doit pas être réservée aux plus riches. Nous avons les mêmes diplômes et les mêmes compétences pour diriger ce pays », ont-ils martelé.

En définitive, le collectif a lancé un appel à l’union de la jeunesse politique ivoirienne : « Ceux dont les candidatures seront retenues par le Conseil constitutionnel doivent être soutenus par l’ensemble des jeunes. Nous voulons mener un combat juste, sincère et porteur d’espoir pour bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle. »

Le Pharisien

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