[Présidentielle 2025] Denis Mercedes dévoile sa stratégie de mobilisation pour la victoire du PDCI-RDA avec Tidjane Thiam (Entretien exclusif)
Dans un entretien exclusif, Denis Kouadio Saraka KOUAME alias Denis Mercedes, militant influent de la section Assanmlan 2 de Belleville, détaille sa stratégie pour mobiliser la base du PDCI-RDA et assurer le triomphe de Tidjane Thiam à la présidentielle de 2025.
Abidjan, le 08 mai 2025 (lepointsur.com) – Dans la perspective de l’élection présidentielle d’octobre 2025, Lepointsur.com s’est entretenu avec Kouadio Denis Saraka KOUAMÉ, plus connu sous le nom de Denis Mercedes, cadre actif de la section Assanmlan 2 de Belleville et militant convaincu du PDCI-RDA. Il revient sur les stratégies de mobilisation mises en place, les défis à relever et sa foi en la candidature de Tidjane Thiam, présenté comme l’homme providentiel du parti.
Comment évaluez-vous la mobilisation actuelle du PDCI-RDA dans la section Assanmlan 2 à l’approche de la présidentielle de 2025 ?
Nous maintenons le cap. La situation socio-politique actuelle est un indicateur clair pour la population. La précarité est palpable, et l’on ne peut sensibiliser quelqu’un sur une réalité qu’il vit déjà au quotidien. Nous sommes tous témoins des nombreuses promesses, présentées comme des solutions pour tous, qui tardent à se concrétiser depuis maintenant quinze ans.
Quels sont, selon vous, les défis majeurs que le parti doit relever sur le terrain pour garantir le succès de son candidat ?
Pour moi, le principal défi est d’ordre organisationnel. Il réside essentiellement dans la mobilisation et l’implication effective de l’ensemble des cadres sur le terrain. Cela fait vingt-cinq ans que le PDCI-RDA, après la perte du pouvoir d’état à la suite d’un coup d’État encore inexpliqué, peine à retrouver sa place au sommet de l’État. Depuis ce fameux coup d’État, qualifié de « révolution des œillets » par certains et de salutaire par d’autres, nous portons collectivement les stigmates de nos errements passés. Je rends un vibrant hommage aux militants de conviction qui, malgré les épreuves, ont su préserver leur dignité et maintenir vivante la flamme militante à la base.
Quelle est votre stratégie concrète pour occuper le terrain et gagner l’adhésion des populations locales ?
Il nous faut privilégier la proximité et le porte-à-porte pour inciter nos populations à voter utile, en faveur du PDCI-RDA.
Pour ce faire, certaines délégations, telles que celles dirigées par Jean Louis Billon, Valérie Yapo, entre autres et certaines délégations trop vastes doivent être restructurées. Elles représentent, en l’état actuel, de réelles menaces pour notre cohésion et notre électorat.
Il s’agit d’éclater ces délégations et de donner leur chance à de nouveaux cadres, capables de redonner vie au parti et de contrer les velléités de certains responsables qui jouent un double jeu sur le terrain.
Autrefois, la grande commune de Yopougon, par exemple, longtemps restée inactive malgré ses quatre délégations, a connu un renouveau avec un certain dynamisme depuis son éclatement en neuf délégations. Aujourd’hui, elle vibre au rythme du PDCI-RDA, portée par l’action de nos animateurs — délégués et responsables de section — à quelques rares exceptions près.
Ce modèle doit être étendu à l’ensemble du territoire national pour nous donner une véritable chance de victoire, pourquoi pas dès le premier tour.Je lance cet appel à l’endroit de nos décideurs.
J’ai foi en cette dynamique !
Comment le PDCI-RDA entend-il reconquérir les électeurs indécis ou déçus des précédents scrutins ?
Le label PDCI-RDA est porteur d’espoir en l’avenir et vendable à tous égars, surtout avec le leadership incontestable de notre président, l’internationalement reconnu M. Tidjane Thiam.
Le président THIAM a su donner vie au parti par sa carrure d’homme politique modéré et serein qui a la maîtrise des sujets qui minent notre société.
Son programme de société ou de gouvernement, dont nous avons eu un avant-goût lors du meeting de Yopougon-Ficgayo, fait rêver.
Faire la politique autrement annoncé par le président THIAM est un vœu très attendu de nos citoyens.
Nous sommes prêts, déterminés et pleinement mobilisés — jeunes, hommes et femmes — pour le conduire à la victoire lors de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.
Quel est votre rôle spécifique en tant que cadre influent dans l’organisation de la base militante à Belleville ?
Nous avons la pleine conscience devant l’histoire et la responsabilité entière d’entretenir nos bases,
de promouvoir notre candidat et de rassurer les militants face aux manœuvres dirigées contre notre parti et son leader.
Nous leur demandons de rester mobilisés et sereins sur le terrain.
Nos éminents hommes de droit accomplissent leur mission pour contrer les complots juridiques, pendant que nous devons assurer une présence constante et stratégique sur le terrain.
Le terrain politique semble très concurrentiel à Belleville. Comment comptez-vous faire la différence face aux autres partis ?
À l’instar de Bouaké, ma ville natale et de Belleville ma base de militantisme, mon message s’adresse à toutes les contrées du pays.
Le PDCI-RDA demeure le parti le mieux implanté sur l’ensemble du territoire national.
La perte du pouvoir d’état a certes eu un impact négatif sur nos structures de base.
Cependant, il faut saluer avec déférence l’engagement de nos leaders — vice-présidents, délégués, secrétaires de section et responsables de comités de base — qui ont su maintenir vivante la flamme d’un militantisme authentique, parfois dans des conditions particulièrement difficiles.
Dieu pourvoira…!.
Quelles sont les actions de proximité que vous avez déjà engagées pour renforcer la visibilité du PDCI-RDA dans votre zone ?
Nous privilégions les contacts francs et directs avec nos populations.
Des visites surprises et inopinées sont organisées pour les rassurer dans les moments difficiles qu’elles traversent.
Parfois, nous tenons de petites rencontres pour leur transmettre l’espérance portée par notre détermination pour un monde meilleur.
Les jeunes sont souvent peu impliqués en politique. Que fait la section Assanmlan 2 pour les mobiliser autour du projet du PDCI-RDA ?
Notre candidat accorde une place prépondérante aux jeunes et aux femmes dans son programme.
Nul ne peut faire le bonheur d’autrui sans sa propre implication ; c’est pourquoi nous leur demandons de s’engager pleinement, non seulement pour sortir le pays de cet imbroglio, mais surtout pour assurer leur propre avenir.
Notre destin se trouve entre nos mains.
Personne ne viendra de l’extérieur décider de notre devenir.
Qu’attendez-vous du candidat du PDCI-RDA pour susciter une véritable dynamique d’adhésion au niveau local ?
L’adhésion est totale dans nos différentes localités.
Depuis la perte du pouvoir par le PDCI-RDA, la paix — autrefois considérée comme la deuxième religion de notre pays — est devenue une denrée rare. Le passé de ceux qui nous ont écartés du pouvoir les a rattrapés.
Le pouvoir doit s’acquérir démocratiquement afin de permettre une transition pacifique.
Aujourd’hui, les populations vivent dans la peur du lendemain, tant le vivre-ensemble n’a pas guidé les actions de ceux qui sont aux commandes.
Comment assurez-vous la coordination entre les cadres locaux et les instances nationales du parti ?
Le PDCI-RDA est un parti très organisé.
Nous, cadres du parti, n’entreprenons aucune action qui engage la vie du parti sans l’avis favorable de nos instances.
La mobilisation incombe à tout le monde, mais pas dans le désordre, qui ne fait pas partie de nos vertus. Nous vivons une situation où chacun a pris conscience qu’il faut le PDCI-RDA, parti bâtisseur de notre pays, dans l’union, le travail, la paix et la discipline, pour le progrès de tous et le bonheur de chacun, avec le président Tidjane THIAM.
À voir la société civile, les indépendants, les indécis et les sympathisants placer leurs attentes en cet érudit, reconnu mondialement, nous sommes certains de remporter cette élection présidentielle.
Avez-vous identifié des partenariats locaux (associations, leaders d’opinion, etc.) pour appuyer votre campagne de terrain ?
Les partenariats existent, tellement le produit ‘TITI’ n’est plus à vendre.
Le moment venu pour la campagne, vous les verrez à nos côtés.
Quel message souhaitez-vous adresser à vos militants et sympathisants à quelques mois d’un scrutin crucial pour le PDCI-RDA ?
Nous demandons à nos militants et sympathisants de rester à l’écoute de la direction du parti.
Jamais le PDCI-RDA n’a été si proche de la reconquête du pouvoir d’état.
Grâce à nos efforts et à cet homme providentiel, le président Tidjane THIAM, qui a réalisé un taux de 96% à l’élection à la présidence de notre parti et 99% des suffrages exprimés de nos instances assermentées à la convention élective du parti pour porter notre mandature à la candidature de la présidentielle du 25 octobre 2025.
À ceux qui nous demandent un plan « B », je réponds ceci :
Notre vénéré Sphinx de Daoukro, feu Aimé Henri Konan Bédié, était notre plan « A ».
Aujourd’hui, l’un des hommes les plus respectés et admirés au monde, M. Tidjane Thiam, est notre plan « B ».
Comment pourrait-il en être autrement, au vu de son parcours exceptionnel ?
Si c’est ce qu’ils veulent entendre, alors qu’ils nous présentent leur propre plan « B ».
Restons mobilisés, sereins et déterminés. La victoire est au bout du chemin.
Propos recueillis par Médard KOFFI