Malgré la vague de mobilisation autour de la candidature du chef de l’Etat à Duékoué, la capitale du Guémon, la base du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de la ville de Duékoué est en ce moment défaillante.

Bagarre rangée entre militants Houphouëtistes.

 Selon des informations à notre possession, le mécontentement des militants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix est de plus en plus perceptible dans la région du Guémon. Tout est en effet parti de l’installation de la coordination du Rhdp ou l’honorable Flanizara Touré a été investi pour diriger la campagne d’Alassane Ouattara à Duékoué.

Toujours selon notre source, depuis jours, plusieurs voix et non des moindres se lèvent pour dénoncer la mise à l’écart des certains dinosaures tels que Ibrahima Doumbia responsable de Pétroci ainsi que le premier magistrat de la commune de Duékoué Jean Glaou. Pour le premier, notre informateur a noté qu’il constitue le moteur de financement du parti dans la ville de Duékoué. « Il vient de faire parler son cœur en faisant des dons aux militants qui observent le jeûne musulman », a-t-il rappelé.

Puis de s’interroger sur le rôle du maire, s’il n’était pas impliqué dans la campagne du Président de la République. Selon notre source, les militants de base du Rhdp regrettent l’absence des acteurs principaux de la politique de la région sur la liste de la coordination en charge de piloter la campagne du candidat des houphouëtistes à Duékoué, alors que certains conseillers municipaux y figurent.

Toute chose qui, selon lui relève d’un complot de certains cadres qui souhaitent profiter de cet état de fait pour positionner d’autres personnes aux prochaines élections locales. Pour lui, en effet, il s’agit notamment du doyen Awa Touré, délégué départemental du Pdci de Duékoué qui souhaiterait proposer son fils Touré Yâ comme futur candidat aux différentes élections locales à Duékoué. Poursuivant, notre a indiqué que les houphouëtistes souhaitent une victoire éclatante du Président Ouattara, mais pas à n’importe quel prix.

David Guegon, Correspondant régional

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