Politique

Présidentielle 2015 en CI/ Pascal Affi N’Guessan lance sa campagne dans « le Gbagboland »


Abidjan, le 11-10-15 (lepointsur.com)-Pascal Affi N’Guessan, le candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI), a officiellement lancé sa campagne le samedi 10 octobre, à Gagnoa région natale de Laurent Gbagbo.

Le candidat déclaré du FPI, était dans la région natale de Laurent Gbagbo, le samedi 10 octobre 2015, où il demandé la bénédiction des garants de la tradition de cette contrée de l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Après un meeting à Gagnoa, il a poursuivi sa tournée dans l’Ouest. Le patron du Front populaire ivoirien (FPI) s’est rendu à Duékoué, ville martyre pendant la crise post-électorale de 2010/2011, où quelque 800 personnes ont été tuées.

La nuit était tombée depuis longtemps déjà ce samedi 10 octobre au soir lorsque Pascal Affi N’Guessan est arrivé sur la place principale de Duékoué. Ses fervents supporters étaient là, voyant dans le président du Front populaire ivoirien l’homme du changement.

« C’est comme s’il y avait devant moi le président Laurent Gbagbo. C’est ce qui m’encourage à le soutenir », dit un partisan de Pascal Affi N’Guessan. « Je veux le changement, je veux la paix, je veux être libre », ajoute une femme présente au meeting du leader du FPI.

Car à Duékoué, les plaies sont encore profondes et les violences toujours dans les esprits. Rendant hommage aux plus de 800 victimes des tueries qui ont eu lieu dans la ville après l’élection présidentielle de 2010, Pascal Affi N’Guessan s’est posé en homme de paix et de réconciliation.

« Je suis ému de constater qu’au-delà de ces souffrances, aujourd’hui ce peuple est toujours debout, déclare à RFI le candidat d’opposition à la présidentielle. Il est rassemblé afin que nous revenions au pouvoir pour réconcilier les Ivoiriens entre eux, parce que le régime a échoué, n’a pas été capable de réconcilier. Il ne peut pas l’être parce qu’il est la source de la division et nous devons être la solution. »

Raillant le bilan d’Alassane Ouattara, Pascal Affi N’Guessan a aussi dénoncé les dissidents de son propre camp et demandé une mobilisation massive au scrutin du 25 octobre prochain. Les frondeurs du FPI ont quant à eux, appelé au boycott de la présidentielle.

Kpan Charles avec RFI

 

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