Pour promesses non tenues/ La grève des enseignants de l’université Alassane Ouattara de Bouaké s’envenime
Grève lancée depuis le 18 Février 2015, et suspendue pendant une semaine à partir du mercredi 25 février pour laisser place aux pourparlers entre le représentant de l’Université le professeur Lazare Poamé, la Coordination nationale des enseignants du supérieur et enseignants-chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC-CI) et le Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNAGES) section université Alassane Ouattara (Uao) de Bouaké a pris une autre tournure.
« Nous sommes en pourparlers avec le Pr Poamé Lazare, premier responsable de l’Uao-Bouaké. L’horizon s’annonce bonne. Nous a promis le Pr Poamé Lazare. Il nous a annoncé que dans une semaine, c’est-à-dire à partir du 4 mars 2015 prochain, nos revendications seront entièrement satisfaites. Notamment la paie intégrale du reliquat de 980.000.000 FCFA et l’amélioration de nos conditions de travail. Il faut savoir que sur un milliard 130 millions FCFA, nous n’avons perçu à ce jour, que la somme de 150 millions FCFA. Il est donc temps pour nous que l’on nous reverse ce reliquat. C’est au vu de tout cela, que nous allons suspendre notre mot d’ordre de grève. Et examiner la situation », a indiqué le professeur Tro Deho R , co-animateur et secrétaire générale des deux structures CNEC-CI et SYNARES section Uao-Bouaké.
Les conférenciers ont également mentionné que si leurs revendications n’étaient pas satisfaites, ils amplifieront leurs moyens de se faire entendre. Ce qui pourrait sans doute impacter négativement l’année universitaire 2015-2016 des étudiants déjà disponibles sur le campus :
« Jusqu’au mercredi 4 mars prochain, si nous constatons que nos revendications ne sont pas satisfaites, alors en assemblée générale, nous aviserons ensemble l’attitude à suivre. Pour l’heure, nous levons partiellement notre mot d’ordre de grève. Sachez que la grève n’est pas pour nous enseignants, une arme ultime pour nous faire entendre. Cette situation nous mets tous mal à l’aise. La place de l’enseignant, c’est dans les amphis et autres salles de TD », ont-ils insinué.
Nonobstant cette situation, le gouvernement reste enfermé dans un mutisme, fragilisant ainsi l’année universitaire 2015-2016, car l’on constate que l’université Alassane Ouattara est toujours déserte et les amphithéâtres fermés.
Une correspondance particulière de Konan Kan à Bouaké
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.