Plus de 60 présumées personnes indélicates gardées à vue au 3ème bataillon d’infanterie militaire de Bouaké #cie
-Le point de la situation à 17h30mn par Simon Debamela
Les éléments du Ccdo aidés par les FRCI procèdent à un ratissage. Le point provisoire des arrestations fait état d’une soixantaine d’arrestations. Ces présumées personnes indélicates sont gardées à vue au 3ème bataillon d’infanterie militaire de Bouaké. De sources militaires, les perquisitions des domiciles dans les quartiers d’Odiennekorani, Djamourou, Dar-Es-Salam, Kamounoukro, Payton, Sokoura ont permis de saisir des splits, des matériels informatiques, et autres appareils électroménagers.
Déjà des interpellations dans plusieurs quartiers de Bouaké
-Le point à 13h30 mn par Simon Debamela
Bouaké, 23-07-16 (lepointsur.com) La vie semble avoir repris son cours normal, dans la ville de Bouaké, samedi 23 juillet 2016, après les évènements malheureux, ayant occasionné, saccages et pillages dans plusieurs édifices publics et privés.
Mais, 6 véhicules de type pick-up, du Centre de Coordination des Décisions opérationnelles (CCDO), procèdent à des perquisitions dans certains quartiers populaires soupçonnés d’abriter des pilleurs. Il s’agit de Kamounoukro, Dar-Es-Salam, Djamourou, Sokoura et Bellville. Déjà, plusieurs interpellations ont été faites dans ces différents quartiers.
A la Préfecture de police, la revue de troupe se passe avec quelques policiers en civils, sans treillis. D’autres s’activent au ménage de leurs bureaux. “Nous sommes en un effectif réduit et nous manquons de matériels pour être opérationnels”, déplore un lieutenant de police en service à la préfecture de police.
“Les autorités administratives et militaires ont minimisé la menace et étaient injoignables, au moment des faits. C’est ce qui a valu notre séquestration et la tentative de pillage de nos locaux “, révèle un autre officier de police. “Nous avons été séquestrés par les manifestants, plusieurs heures durant, avant d’avoir la vie sauve, grâce à l’intervention des FRCI, par des tirs de sommation”, ajoute le lieutenant.
Sur place, nous avons appris qu’un détachement de la CRS a quitté Abidjan, depuis 6h pour prêter main forte aux forces de l’ordre.
Le commerce, quartier qui abrite plusieurs institutions bancaires est sous haute surveillance. La rue des banques où, la Nsia Banque, ex-Biao, été pillée est bouclée et tenue par les gendarmes et les vigiles. C’est un silence de cimetière à cet endroit, d’habitude, grouillant de mondes.
Plusieurs paperasses par-là. Quelques projectiles par-ci. Tel est le décor que présentent l’ampleur des dégâts à la rue des banques.
Des responsables de cette institution financières venues d’Abidjan sont visibles, à l’intérieur. ‘’Nous ne sommes pas habilités à parler à la presse. Nous sommes-là pour évaluer les dégâts”, nous répond l’un des responsables. Ajoutant par ailleurs “Nous sommes astreints au secret bancaire dans l’exercice de notre profession. Nos huissiers sont à la tâche pour procéder au constat d’usage”
La rue du carnaval de Bouaké où se trouve le siège principal de la CIE est sous contrôle des FRCI. La voie principale est ouverte à la circulation. Quelques commerces ont ouverts, mais la vigilance reste de mise. “Nous avons ouvert parce que nous pensons que la sécurité est assuré, mais nous avons toujours peur”, indique Kanaté Soumahoro, vendeur dans une boutique à la rue des banques.
Les vendeurs à la criéé, moins visibles sur les voies et un peu partout dans la ville.
De notre correspondant sur place Simon Debamela
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