Contribution

Plan commun pour confisquer le pouvoir en 2010 : Gbagbo crucifie Bédié et dévoile des choses dans son livre….


Dans son livre actualisé avec François Mattei, quand je lis l’insistance de Gbagbo à dire que Bédié était deuxième au premier tour de la présidentielle de 2010 , j’y vois l’illustration du plan commun que le procureur a du mal à prouver , de la préméditation à rester au pouvoir par tous les moyens y compris la violation de la constitution, et la complicité dans la manipulation du suffrage des populations.

Il y’a  quelque chose de prémédité et de grave dont l’accusation pourrait se servir, car s’il n’y avait pas une volonté de confiscation de pouvoir, comment Laurent Gbagboa-t-il pu en toute connaissance de cause, se faire complice d’une forfaiture de Bédié , qui n’a pas fait de recours dans les délais,  et ainsi accepter d’aller au second tour avec un candidat qui n’aurait pas gagné son ticket pour le second tour . Comment a-t-il de façon volontaire, en toute connaissance de cause, accepté,  lui le garant du respect des institutions, de rentrer dans une telle magouille qu’il se devait plutôt, avec force de dénoncer? Bien sûr que cela est totalement faux de dire que OUATTARA n’était pas qualifié, mais la volonté de faire mal, dans l’insistance à le dire, finit par desservir sa cause.

Car il dit , persiste et signe : «  En vérité en Octobre 2010, dès le premier tour, je savais que Ouattara était arrivé troisième, et qu’il ne pourrait pas participer au second tour ». Cette affirmation me paraît extrêmement grave ! Mais elle révèle les vrais plans cachés : manipuler et orienter le scrutin, pousser Bedie à faire un recours qui aurait permis de recaler alors Ouattara, et de l’empêcher au motif aurait triché,  d’aller au second tour ? Ainsi le « On gagne ou on gagne » aurait été plus facile à réaliser avec le Pdci et Bédié qui ne sont pas violents ( dans l’esprit du clan Gbagbo ) , et qui n’auraient pas pu mobiliser tout ce que le Président Ouattara a mobilisé pour la guerre. Je trouve que c’est très grave cette manière de reconstruire et de réécrire, l’histoire de la Côte d’Ivoire, et les intentions cachées que l’on retrouve dans les propos de l’ex Président.

Au moment où l’on parle de sa libération, ce livre peut relancer certains débats et donner du grain à moudre à l’accusation, dans le cadre de la poursuite du procès et de l’idée d’une préméditation, dans le refus de quitter le pouvoir, car lorsqu’on sait ( et que l’on aboie ce fait avec insistance ) dès le premier tour, avoir affaire à un adversaire qui aurait fraudé, qui n’aurait pas dû être candidat au second tour,on n’accepte pas de l’affronter , sauf à avoir un plan commun caché, une arrière pensée visant à confisquer par tous les moyens , le pouvoir.

Laurent Gbagbo  est le vrai adversaire de Gbagbo Laurent. Par la suite, Laurent Gbagbo falsifie les faits en disant que volontairement Bédié n’a pas fait de recours. Ce n’est pas le moment de venir au secours de Bédié, mais il est bon de savoir que le Pdci avait besoin des PV et des preuves pour soutenir ses allégations de fraudes, car il ne s’agit pas de dire on m’a volé des voix, mais il s’agit de trouver les preuves du vol. Pis, le Pdci et Bédié étaient convaincus que le voleur c’était Gbagbo et non Ouattara. C’est la recherche des PV devant permettre de prouver le vol des voix qui a retardé le droit du recours, et non une volonté délibérée comme allégué par Laurent Gbagbo.

« Bien sûr, il était question que Bédié conteste officiellement. Il ne l’a finalement fait que le cinquième jour. Trop tard, la réclamation n’était plus recevable. C’était volontaire, Bédié est non seulement économiste, il est aussi juriste. Il savait ce qu’il faisait. Il a cédé aux pressions de la France et à son portefeuille…. ». Voici ce que pense Laurent Gbagbo de son futur allié. Il a dit ceci il y’a deux mois, en octobre, alors que Bédié avait entamé la rupture avec Ouattara et annoncé la nouvelle plateforme, pour laquelle le détenu de la Haye, aurait déjà donné son accord ! Bonne chance !  Et bon vent aux adversaires de mon Président.

Une contribution de Justice Konan

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