[Placements illégaux d’argent en ligne] Le gouvernement menace et ordonne la cessation immédiate de toutes ces activités
Abidjan, 08-07-2020 (lepointsur.com) Le gouvernement ivoirien est très remonté contre les structures, qui proposent des souscriptions en ligne, assorties de promesses d’importants retours sur investissement, par le biais de sites internet.
Ce mercredi 08 juillet 2020, lors d’un Conseil des ministres tenu de 10h00 à 12h30, au palais de la présidence de la République à Abidjan, sous la présidence du président Alassane Ouattara, le gouvernement a menacé de poursuivre en justice les dites structures et les a ordonné de cesser immédiatement toutes leurs activités.
Animant la traditionnelle conférence de presse post-conseil, le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré a indiqué que en dépit des mesures arrêtées par le gouvernement pour lutter contre le phénomène de placements illégaux d’argent ou de sociétés dites d’agrobusiness apparu entre 2016 et 2017, de nouveaux acteurs ont vu le jour sous forme de marketing de réseau.
Mais, contrairement aux sociétés d’agrobusiness localisables par une implantation physique en Côte d’Ivoire, ces structures, qui proposent des souscriptions en ligne, assorties de promesses d’importants retours sur investissement, par le biais de sites internet, n’ont pas de localisation géographique connue dans le pays.
« Environ 30 000 personnes sur le territoire national ont souscrit aux services de ces structures », précise Sidi Touré. Et d’ajouter : « Aussi, au regard des risques réels que présentent ces activités illégales de placement financier et, dans le but de protéger l’épargne des populations, le Conseil ordonne la cessation immédiate de toutes ces activités ainsi que la fermeture des sites internet concernés. Il enjoint également aux promoteurs de restituer intégralement, à chaque adhérent, le capital souscrit, sous peine de poursuites judiciaires ».
Par ailleurs, le gouvernement de Côte d’Ivoire invite les populations à plus de vigilance et de prudence en évitant toute opération de placement de leur épargne dans ce type d’activité.
Georges Kouamé