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Place de la Révolution au Burkina : Le mercure monte, l’opposition réclame le pouvoir « confisquée par l’armée »


Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition. Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition. © AFP

Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition. Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition. © AFP

Nouvelle mobilisation de l’opposition et de la société civile du Burkina Faso dimanche 2 novembre 2014, à 8h30mn pour réclamer une nouvelle transition après la chute de Blaise Compaoré.

La place de la Nation, rebaptisée provisoirement place de la Révolution par les manifestants, s’est petit à petit remplie durant la matinée. Il y a du monde, les manifestants attendent l’arrivée des leaders partis discuter avec l’armée.

« La victoire issue de l’insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l’armée », ont écrit les partis de l’opposition et les associations de la société civile dans un communiqué commun. Elles ont souligné dans ce document « le caractère démocratique et civil que doit avoir cette transition » au micro du confrère de RFI.

Objectif : contester le nouvel homme fort de la transition, le lieutenant-colonel Isaac Zida, adoubé par l’armée.

L’opposition et la société civile burkinabè tentent de reprendre la main, après la chute de Blaise Compaoré. Ils ont ainsi refusé catégoriquement une « confiscation » du pouvoir par l’armée et ont appelé à un nouveau rassemblement dimanche sur la place de la Nation dans la capitale Ouagadougou.

Sériba Koné

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