Economie

Phœnix Capital Management et le sud-africain PIC veulent lancer un deuxième fonds en Afrique de l’Ouest


Le groupe ivoirien Phœnix Capital Management et le sud-africain Public Investment Corporation envisagent de créer un deuxième fonds de capital-investissement en Afrique de l’Ouest, dans un an, et de se positionner sur le marché des fonds de pension structurés ainsi que le secteur immobilier.

L’horizon du partenariat capitalistique et de co-investissement scellé fin mars entre le groupe ivoirien Phœnix Capital Management (PCM) et Public Investment Corporation (PIC), le plus grand gestionnaire de fonds africain, à travers le West Africa Emerging Market Growth Fund (WAEMGF) parait chargé de belles promesses.

Daniel Matjila, administrateur et directeur des investissements de PIC, et Michel Abrogoua, président et fondateur du groupe PCM le répètent à l’unisson, l’heure est au « renforcement et à l’élargissement » de la voilure de cette alliance, bien « au-delà de son champ actuel de private equity ».

Intermédiaire

Les deux partenaires envisagent d’une part de « lancer, avec les autres partenaires de PCM, fin 2015-début 2016, un deuxième fonds de capital-investissement doté d’une enveloppe financière plus importante que les 50 millions de dollars » en faveur des PME/PMI ouest-africaines et dans des secteurs d’activités tels que l’énergie, les mines et les infrastructures, qui ont « un impact social important » et sont « catalyseurs de développement économique », précise Daniel Matjila.

D’autre part, ils entendent « s’appuyer sur l’expertise et l’expérience centenaire de PIC » pour servir d’intermédiaire dans la mise en place de fonds de pension structurés et le financement du secteur immobilier.

« Nous avons développé une réelle expertise dans le financement de ces secteurs en Afrique australe et nous sommes bien placés et disposés avec l’appui du groupe PCM à répliquer cette expérience en Afrique de l’Ouest », assure Daniel Matjila.

Portefeuille

PIC, qui gère plus de 150 milliards de dollars d’actifs, compte investir environ 7 milliards de dollars en Afrique subsaharienne. Le sud-africain a déjà investi plus de 539 millions de dollars en Afrique de l’Ouest, notamment dans Ecobank et Dangote Cement, un montant qui devrait croître considérablement avec le renforcement du lien avec PCM, affirme, convaincu, le n°2 de PIC. Et pour cause fait-il valoir : « ‎La qualité du travail effectué par le WAEMGF en Côte d’Ivoire et au Ghana est déjà très appréciable. Plus de 25 % du capital du fonds a été investi au cours des six derniers mois et la qualité du portefeuille de projets du fonds augure d’investissements importants en 2015″.‎

Jeune Afrique

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