De retour sur grand écran avec Magic in the Moon­light, Woody Allen se confie dans les colonnes du JDD sur l’une de ses plus vieilles passions : la magie.

Consi­déré comme un vrai pessi­miste, Woody Allen se veut au contraire réaliste. Cette vision des choses, le réali­sa­teur la fait parta­ger dans son dernier film Magic in the Moon­light, projeté en ouver­ture du dernier festival de deauville et dont la sortie est program­mée le 22 octobre. Ce nouveau long-métrage retrace l’his­toire d’un célèbre magi­cien (colin firth) qui, dans les années 1920, va tenter de démasquer une jeune femme (Emma Stone) dont la grande force serait d’être médium. «Houdini a parcouru les États-Unis, l’Eu­rope, une partie du monde, pour démasquer les ficelles des médiums. Ces derniers ne pouvaient pas trom­per les magi­ciens qui arri­vaient toujours à devi­ner leurs trucs et dénon­cer leur malhon­nê­teté» a expliqué le New-yorkais de 78 ans sur France 2, vendredi.
Inter­rogé par le JDD, Woody Allen est revenu sur les véri­tables inter­ro­ga­tions soule­vées par son film. «Dieu et la magie sont des impos­tures qui nous permettent de nous sentir mieux» estime le réali­sa­teur de Blue Jasmine. Pour lui, l’homme serait même contraint d’ou­blier ce qu’il est vrai­ment pour profi­ter de la vie : «La condi­tion natu­relle de l’homme est précaire et terri­fiante. Pour réus­sir à se lever le matin, on doit se duper en perma­nence et se bercer d’illu­sions».

SOURCE : GALA

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