[People] Kané Mahoula tire à boulets rouges sur l’Office national du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI)
Abidjan, le 07-1er– 2021 (lepointsur.com) L’industrie cinématographique ivoirienne se montre de plus en plus dynamique ces derniers temps avec autant de productions par de résultats encourageants notamment les prix du » meilleur acteur de l’Afrique de l’Ouest » et du » meilleur espoir masculin » glanés au Sotigui Awards 2020.
En effet, si le secteur se force péniblement de se repositionner en tant que pionnier du 7è art en Afrique francophone, inopportunément beaucoup restent à faire.
Dans une séquence accordée à l’acteur Kané Mahoula dans une émission diffusée sur une chaine privée ivoirienne, ce jeudi 07 janvier 2020, le » meilleur acteur de l’Afrique de l’Ouest au Sotigui Awards 2020 » critique violemment l’Office national du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI)
Sans esquive, l’acteur atteste que le problème du cinéma ivoirien n’est autre que l’Office national du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI), cette institution rattachée au Ministère de la culture chargée de mener des actions concertées pour le développement du septième art en Côte d’Ivoire
A en croire, l’acteur, le ministère de la culture et de la francophonie ne gère pas que le cinéma, il y a la danse, la poterie… c’est pour cela qu’il y a des organes rattachés à ce ministère.
Pour lui, c’est l’ONAC-CI qui est chargé de régler le problème du cinéma ivoirien, mais malheureusement, ce n’est pas le cas et il ne sait pas pourquoi cette institution existe. « C’est pour nous que l’Office national du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) existe. Si on arrête de faire des films, on ferme l’ONAC-CI », souligne-t-il.
Par conséquent, si l’Office national du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) est payé en fonction du rendement des acteurs, il estime que cet organe appellerait chaque matin pour savoir si un acteur a tourné ou pas.
« Je n’arrive pas à comprendre que l’Office national du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) soit salarié et nous ne le soyons pas », se lâche-t-il.
En définitive, si le problème du cinéma ivoirien est plus profond, il n’en demeure cependant pas moins qu’il présente les difficultés de financement auxquelles sont liés les producteurs.
Médard KOFFI