Economie

Pénurie de boissons Que cache la Solibra aux consommateurs ?


Légende : Des produits importés bientôt vendus dans les maquis.

Légende : Des produits importés bientôt vendus dans les maquis.

 

Les tenanciers de maquis et dépôts de boissons traversent depuis le mois de décembre une situation des plus difficiles. Et pour cause, la pénurie de certains produits  de la Solibra. Qui leur cause d’énormes préjudices.

Dur, dur de s’approvisionner en alcool aujourd’hui. Et cela, depuis près de  d’un mois. En effet, tout a commencé dans le mois de décembre 2013. Alors que les propriétaires de maquis et  de dépôts de boissons espéraient faire de bonnes affaires  en cette fin d’année, ils se sont vus priver de boissons. Et dire que les fêtes de fin d’année sont une période rêvée pour ces hommes d’affaires de se faire de l’argent. Mais que nenni ! Ce fut tout simplement un fiasco. Au point où des maquis ont dû carrément fermer, faute de stock. Malgré la promesse de leur approvisionnement  après les fêtes, la situation demeure toujours. Une situation délétère dont profitent certains fournisseurs pour procéder à des augmentations abusives. Interrogée, la direction de la Solibra a expliqué que cette situation,  n’est pas un débrayage  de ses agents. Mais une sorte de routine. C’est-à-dire, une période pour  la révision de tous les appareils de l’usine. Soit ! Mais selon notre source, la situation que vivent les consommateurs serait bel et bien un débrayage des agents. A en croire  notre source, le nouveau Directeur  général de ladite entreprise aurait du mal à accorder le violon avec la revalorisation salariale  de ses employés. Sinon, toujours selon lui, « comment expliquez-vous que la Solibra ne parvienne jusque-là pas à satisfaire sa clientèle qui est obligée de faire recours aux Brasseries ivoiriennes ? » ? S’est-il interrogé.   «  La Solibra nous a causé d’énormes préjudices. Notre chiffre d’affaires a beaucoup baissé cette année. Alors qu’avec toutes les rénovations effectuées dans nos établissements, nous espérions faire de bonnes affaires. » A fustigé B. Clément, propriétaire d’un maquis à Yopougon. Pour sa part, dame Véronique  Zouzou n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour manifester sa colère face à cette situation. Pis, elle entend se tourner désormais vers les Brasseries ivoiriennes pour son approvisionnement. « Depuis le mois de décembre 2013, j’ai décidé de me tourner vers les brasseries ivoiriennes pour mes commandes. Au début c’était très difficile parce que mes clients ne réclamaient que les bières de la Solibra. Mais ça commence à aller maintenant. Ils ont fini par s’y accommoder. » Nous a-t-elle confié.

Vers une surenchère des produits des Brasseries ivoiriennes 

La situation que vivent les consommateurs est une aubaine pour les responsables des Brasseries ivoiriennes de faire de la surenchère. Eh oui, alors que les tenanciers de maquis sollicitent leurs services, voilà qu’ils font de la surenchère. « En Côte d’Ivoire le consommateur subi toutes sortes d’augmentations sans  qu’il n’ait la possibilité de réagir. Je suis confrontée à une surenchère des produits des Brasseries ivoiriennes depuis ce matin. Au lieu de 6500frs le casier de number one 65, mon fournisseur m’a fait savoir qu’il y a une augmentation de 100 frs sur chaque casier. Mais que puis-je ? J’avais le choix entre fermer mon établissement  ou subir cette brusque augmentation. J’ai donc opté pour le second. » S’est indignée Mme Mambo, propriétaire de maquis. Une situation qui, si l’on n’y prend garde, amènerait  des propriétaires de maquis à fermer boutique ou à opter pour des produits importés. Débrayage ou politique de surenchère ? L’avenir nous situera.

Opportune Bath

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