Les enseignants des écoles artistiques dénoncent le non-paiement des indemnités de correction des examens 2023, contrairement aux autres ministères. Le SYNACULTURE menace d’agir.

Abidjan, le 16 mai 2025 (lepointsur.com) Près d’un an après la tenue des examens artistiques de 2023, les enseignants des écoles sous tutelle du ministère de la Culture attendent toujours le paiement de leurs indemnités de correction. Une situation qu’ils jugent intolérable, dénonçant un traitement inéquitable par rapport aux autres ministères impliqués dans l’organisation d’examens.

Cette situation suscite l’indignation du Syndicat National de la Culture (SYNACULTURE), qui menace de faire entendre sa voix dans les prochains jours. « Faut-il encore que le SYNACULTURE monte au créneau pour des montants pourtant dérisoires ? », s’interroge un responsable syndical. Le syndicat rappelle que cette revendication, bien que récurrente et budgétisée, revient chaque année sans qu’aucune solution durable ne soit apportée.

« À cette période de l’année, tous les autres ministères ayant organisé des examens ont déjà procédé au règlement des indemnités de correction. Seul notre ministère reste silencieux », déplore-t-il, dénonçant une forme de mépris à l’égard du secteur culturel.

À ce jour, aucune communication officielle n’a été émise par les services du ministère de la Culture, renforçant le sentiment d’oubli et de marginalisation parmi les enseignants concernés.

Dans un contexte de précarité croissante du secteur artistique en Côte d’Ivoire, le SYNACULTURE menace de lancer de nouvelles actions syndicales si la situation n’évolue pas rapidement. Les enseignants, de leur côté, espèrent une résolution rapide du problème afin d’éviter toute radicalisation du mouvement.

Le ministère de la Culture est désormais interpellé : il lui revient d’agir avant que la colère ne se transforme en grève ouverte.

Médard KOFFI

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