Niveau sécuritaire à la veille des élections générales : Le dossier de la Côte d’Ivoire défendu par Aïchatou Mindaoudou
Qui, mieux que la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu (Organisation des Nations-Unies) en Côte d’Ivoire pouvait faire le bilan des actions menées par le gouvernement pour l’amélioration du niveau sécuritaire dans ce pays à la tribune de l’organisation mondiale ? Et bien, c’est à cette tâche qu’Aïchatou Mindaoudou s’est évertué le mardi 13 janvier dernier devant les quinze membres du Conseil de sécurité de l’Onu.
La patronne de l’Onu-Ci (Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire) s’est érigée, le mardi dernier, devant les quinze membres du Conseil de l’Onu, en véritable défenseur de la cause de la Côte d’Ivoire, quant aux nombreux progrès réalisés pour améliorer son niveau de sécurité sur l’étendue du territoire.
Selon Aïchatou Mindaoudou qui rendait compte de l’évolution de la situation sécuritaire au cours du dernier semestre de l’année écoulée, la sécurité est à un bon niveau en Côte d’Ivoire. « Au cours des six derniers mois, la Côte d’Ivoire a continué à faire d’importants progrès vers une paix durable », a-t-elle soutenu, en dépit des attaques perpétrées récemment sur les positions des Forces républicaines de Côte d’Ivoire dans le Sud-ouest du pays, faisant quatre morts dans les rangs des militaires ivoiriens.
Bien entendu, eu égard à ce progrès réalisé, la Représentante du Secrétaire générale de l’Onu a exprimé son optimisme pour le pays. Optimiste d’autant justifié que plusieurs institutions et non des moindres ont réaffirmé leur confiance en la Côte d’Ivoire.
Il s’agit notamment de la Bad (Banque africaine de développement) qui l’a fait en signant son retour dans son siège à Abidjan après plus d’une décennie de délocalisation à Tunis pour cause d’insécurité. Cependant, la chef de l’Opération de l’Onu en Côte d’Ivoire n’a pas manqué de souligner que malgré la bonne volonté des autorités à rassurer les populations sur le plan sécuritaire, beaucoup restait encore à faire.
Pour la diplomate nigérienne, en effet, des efforts doivent être consentis au niveau du processus de désarmement en cours depuis la fin de la crise postélectorale et qui malheureusement n’est pas encore arrivé à son terme. Selon elle, plusieurs milliers d’ex-combattants n’ont pas encore bénéficié des mesures de réinsertion. Toute chose qui constitue une réelle menace pour la paix et la stabilité à moins d’un an des élections générales.
Idrissa Konaté
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