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# Nigéria Les hommes de la secte Boko Haram sont des cannibales (témoignage)


 Abidjan, le 1er-6-15 (lepointsur.com)-Originaire de la région de l’Extrême-nord du Cameroun, et victime de la secte terroriste Boko Haram, Nassifa Sadjo révèle qu’Abubakar Shekau et ses hommes se nourrissent de la chaire humaine.

Terrorisme : selon le témoignage d’une victime/les hommes  de la secte Boko Haram sont des cannibales

boko haram nigeriaAgée de 30 ans, celle dont le témoignage donne la chaire de poule a été marié à 14 ans à un ressortissant  nigérian de 30 a été témoin des atrocités de la secte, citée plus haut dans le village, où elle vivait avec son époux. Selon Nassifa Sadjo, pendant l’attaque de leur village au petit matin d’un jour où les musulmans célébraient la Tabaski en 2014, Abubakar Shekau et ses hommes n’ont épargné aucun homme, après avoir fait prisonnières toutes les femmes. «   Aboubakar Shekau et ses hommes ont, attaqué mon village, massacré les habitants, décapité «méthodiquement», certains d’entre eux, arraché leurs organes vitaux, les ont fait cuire, avant de les manger. Tout a commencé au petit matin de la fête de la Tabaski, de 2014. Les combattants de Boko Haram sont entrés dans notre village en tirant en l’air. Ils ont annoncé sur la place du marché leur intention de tuer tous les hommes, d’épargner les femmes pour en faire leurs épouses. Tout le monde se cachait. Les premiers hommes ont été tués à l’arme à feu, ou égorgés, au couteau, à la machette, ou à la hache. Mon mari et son voisin sont allés se réfugier dans le plafond de notre maison. D’autres hommes ont pu fuir », raconte  Nassifa Sadjo qui par miracle a pu échapper aux ravisseurs pour se réfugier au Cameroun, où elle vit depuis environ 10 mois. Les éléments de Boko Haram  se sont installés dans le village de Ngoza, « pendant plusieurs jours, des corps sans  sont restés abandonnés. Les  têtes  pendaient sur les murs de la chefferie que les éléments de Boko Haram, avaient décidé d’occuper. Les corps, laissés sur les routes dégageaient une odeur pestilentielle et les femmes étaient obligées de les enfouir, pour leur donner une sépulture. Mon mari et son voisin, toujours informés par moi, de la présence des éléments de Boko Haram,-qui cassaient et pillaient les boutiques abandonnées par les fuyards, pour en donner le contenu aux femmes qu’ils entretenaient, dans l’optique du mariage-, sont restés cachés près d’une semaine sous le plafond-. Pris d’un besoin naturel, notre voisin est descendu du plafond pour aller aux toilettes et c’est là-bas qu’on l’a entendu tousser. Il a été capturé. Ils l’ont égorgé, décapité, arraché le cœur, -sous mes yeux comme pour me punir de l’avoir protégé», ajoute la jeune dame.

18 femmes ont ensuite été choisies dans le village pour faire la cuisine(…) Elles ont porté dans des sacs, les têtes et les cœurs, «sous leurs ordres, nous avons fait braiser les cœurs au charbon, puis, nettoyé les têtes-pour les débarrasser de leurs cheveux-, nous avons découpé en morceaux, lestêtes têtes tranchées des hommes. Les avons fait cuire dans le bouillon. Les cœurs ont été braisés au charbon. Ils nous ont interdit d’en manger. Ils nous ont servi de la viande de brousse. Certains éléments chargés de notre surveillance, se sont servis sous nos yeux, les autres ont emporté le repas, pour leurs grands chefs,-dont Abubakar Shekau-, dans des marmites ». A renchéri Nassifa  Sadjo qui souligne qu’elle s’est enfui par miracle, vers 1 heure du matin au cours d’une nuit,  lorsqu’elle avait constaté que la garde était distraite. Plus tard, elle apprendra que son mari, avait été tué. Mais, elle n’en a toujours pas la preuve, seul indice, son téléphone ne passe plus. Plus de 13 000 personnes ont perdu la vie dans les atrocités de Boko Haram.

EKB avec Koaci.com

 

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