[Municipales et conseils régionaux 2018] ‘’Que les candidats acceptent de débattre devant leurs électeurs’’, Fernand Dédeh
Barthelemy Zouzoua Inabo: J’ai été invité par les jeunes cadres de la commune de Bonon, à être modérateur du débat public entre les candidats à l’élection municipale du 13 octobre 2018.
Le débat est prévu le 6 octobre. Bonon, c’est à une quarantaine de kilomètres de Daloa, capitale du Haut-Sassandra.
J’ai été séduit par l’idée. J’ai donné mon accord de principe. Sans hésiter. On commence à être démocrate quand on est capable d’exposer, soutenir et défendre ses idées dans le respect de celles des autres.
On est démocrate quand on est fair-play. Quand on est capable d’écouter l’autre. Quand, dans une élection, on est conscient que le plus important, c’est le projet que l’on porte. D’où la nécessaire formation, la maîtrise des textes juridiques, la connaissance des réalités du terrain, le respect des électeurs, véritables maîtres du jeu. Les électeurs, justement, bien informés, savent faire leur choix en connaissance de cause.
L’expérience est inédite et met les candidats face à leurs responsabilités: le 6 octobre, je serai à Bonon.
Ah évidemment, j’aimerais bien que l’expérience fasse tache d’huile. À Abobo, au Plateau, à Koumassi, à Bassam, à Daloa, à Issia, à Fresco, à Sassandra, à Lakota, Bondoukou… que les candidats acceptent de débattre devant leurs électeurs, sur les questions d’intérêt des populations et sortir des incantations.
J’ai entendu la ministre de la Cohésion sociale, Mariatou Koné dire aux populations du Nord : « Apprenons à faire sainement la politique pour préserver les intérêts de notre pays. Comprenons que la politique est un jeu. Pour les élections à venir, ce qui nous unit doit être plus fort que ce qui nous divise. ».
Un jeu a besoin de joueurs sains et des arbitres au-dessus de tous soupçons!
L’héritier du Kapanchant a parlé comme prévu, ce lundi 17 septembre. Tu as retenu quoi? Dis-moi… Concernant les prisonniers militaires, j’ai reçu cette dépêche « le gouvernement juge qu’il n’est pas opportun de libérer pour le moment, les militaires dont 50 sont encore en prison. Je continue de saluer l’ordonnance portant amnistie de ton camarade. C’est la décision-phare de l’année 2017. Lui-même doit mieux dormir depuis le 6 août dernier. Quelqu’un a dit « c’est celui qui met un homme politique en prison qui a des problèmes». Il a réduit la masse de ses problèmes, ton camarade.
Les militaires ne sont pas des hommes politiques. Mais ils ont un sacro-saint respect des décisions des hommes politiques. Si donc les donneurs d’ordre sont libres et que le pays ne s’est pas écroulé, dis à ton camarade de faire le petit pas qui reste… Dis à ton camarade, « quand on commence, on termine».
J’aurai voulu être à Daoukro aujourd’hui. Le Bouddha de Prepressou préside une réunion du secrétariat exécutif du vieux parti, au lendemain du 4ème anniversaire ignoré de l’appel de Daoukro… Lui, était sur place comme d’habitude. Ce sont les autres qui ne sont pas arrivés.
Beaucoup me disent inbox « tes quiconque disent quoi? Le PDCI-RDA veut se retirer du processus électoral? ». J’avoue que je n’en sais rien. Mais tendons nos oreilles… Le vent pourrait venir de l’Est.
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