Multiplication des mandats d’arrêt/ Après Soro Guillaume, la souveraineté de l’Etat ivoirien visée #destabilisation
Abidjan, 18-1er-16 (lepointsur.com)-Alors même que l’opinion croyait le débat sur l’affaire des écoutes téléphoniques entre Soro Guillaume et l’ex-ministre des affaires étrangères du Burkina Djibril Bassolé, clos que le Burkina Faso, par le biais de sa justice militaire émet un mandat d’arrêt contre le PAN de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Des informations concordantes révèlent que l’acharnement sur le député de Ferkéssedougou n’était que la face cachée de l’iceberg du complot ourdi contre les Institutions la République de Côte d’Ivoire.
Soro Guillaume ne serait pas la seule autorité ivoirienne visée par des mandats d’arrêt. Selon des informations dignes de foi, le ministre d’Etat, ministre de la sécurité et de l’intérieur, le directeur général de la DST, le commissaire principal de l’aéroport Félix Houphouët Boigny, le commissaire divisionnaire, par ailleurs directeur général-adjoint, charge de la sécurité et le Commandant de la Brigade de surveillance des personnalités seraient également dans l’œil du cyclone.
Le 07juillet 2015 M. Cyril Paquaux (vice-président chargé de l’instruction à la grande instance de Paris) a adressé une commission rogatoire internationale aux autorités ivoiriennes pour les informer d’une plainte déposée par Michel Gbagbo, fils de l’ancien chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo pour séquestration, enlèvement et traitement humiliant.
Si ladite plainte accuse dans un premier temps, le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, d’autres personnalités et non des moindres sont également visées. Il s’agit notamment, selon nos informations du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko, le commissaire principal de l’aéroport Félix Houphouët Boigny Lanzéni Touré, le DGA de la police nationale chargé de la sécurité Youssouf Kouyaté et le commandant de la surveillance des personnalités Youssouf Binaté.
En effet, concernant le cas du ministre Hamed Bakayoko et des commissaires sus-mentionnés, Michel Gbagbo accuse les services du ministère de la sécurité de l’avoir empêché de se rendre à Paris en 2013 pour répondre à une convocation d’un juge français.
Par ailleurs, il a soutenu avoir reçu un appel téléphonique d’un représentant du ministère de l’intérieur le 14 février 2014, l’invitant à renoncer à se rendre à l’aéroport pour son déplacement en France. Un appel, ainsi qu’un message aurait été diffusé par la Télévision ivoirienne. Non sans ajouter qu’une fois à l’aéroport, il a été interpellé par les agents de la police aux frontières en faction, avant d’être conduit auprès du commissaire en charge de la sécurité de l’aéroport.
Des raisons de l’acharnement sur les autorités ivoiriennes
A l’analyse des faits d’accusation cités plus haut, après Soro Guillaume convoqué par la magistrate française Sabine Khéris, la justice française qui veut coûte que coûte en découdre avec de hautes personnalités sécuritaires ivoiriennes et partant l’Etat ivoirien caresserait toujours selon des informations en notre possession, le secret espoir d’émettre des mandats d’arrêt contre lesdites personnalités.
De fait, en visant toutes ces hautes personnalités sécuritaires, c’est non seulement la souveraineté de l’Etat qui est visée, mais aussi et surtout le Président de la République Alassane Ouattara, dont la politique éclairée de développement n’est forcément pas du goût de certaines hautes autorités de la sphère politique française.
Car point n’est besoin de rappeler qu’en inquiétant juridiquement Soro Guillaume et Hamed Bakayoko, considérés comme des bras sécuritaires, c’est le Président de la République Alassane Ouattara et l’Etat de Côte d’Ivoire qui sortiront très affaiblis.
EKB
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.