Politique

Manifestations de la Coalition nationale pour le changement : Les dirigeants n’entendent pas lâcher du lest #CIV


lepointsur.com (Abidjan, le 14-6-2015) Décidément les temps ne sont pas roses pour l’opposition ivoirienne réunie au sein de la Cnc (Coalition nationale pour le changement). Après l’échec de plusieurs marches éclatées dans la ville d’Abidjan, le giga meeting qu’il projetait le samedi 13 juin 2015 n’a pu également se tenir à la place Ficgayo dans la commune de Yopougon.

Cinq jours après/Laurent Akoun persiste et signe : ‘’La Coalition ne restera pas les bras croisés’’

A défaut de ce grand rendez-vous, sine die annulé pour cause d’espace réservé pour une autre cérémonie, les responsables de la Coalition nationale pour le changement ont animé une conférence de presse au cabinet privé du Premier-ministre Charles Konan Banny. Au cours de laquelle Laurent Akoun qui l’a co-animée avec KKB (Kouadio Konan Bertin) a insisté pour dire qu’il y a effectivement eu quatre morts. Chiffre que continue de nier les autorités. « La Coalition, bien que n’ayant pas appelé à des manifestations, salue les jeunes. La répression brutale s’est soldée par quatre morts et plus d’une dizaine de blessés », a noté le conférencier.

Selon lui, en effet, trois nourrissons étrangers à la manifestation sont morts asphyxiés à Gagnoa suite aux grenades lacrymogènes lancées par les forces de l’ordre. Dans la foulée, il a, au nom de la Cnc, dénoncé l’attitude du gouvernement et exigé la libération des manifestants arrêtés. S’attardant sur la question de la Cei (Commission électorale indépendante), il a insisté sur la partialité de celle-ci, avec à la clef, « des germes d’élection truquée d’avance ». A juste titre, il a proposé sa dissolution pour une Cei avec des membres permanents.

Poursuivant, Laurent Akoun a indiqué que « l’identification et l’enrôlement doivent être gratuits et faits par l’Institut national de la statistique». Avertissant que malgré l’interdiction du gouvernement, « la Coalition n’entend pas rester les bras croisés ».

Idrissa Konaté


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