lepointsur.com (Abidjan, le 21-6-2015) La cérémonie de lancement des festivités de la première édition du Festival des arts et de la culture Dan (FECADAN) s’est déroulée le samedi 20 juin 2015 à la place de la paix de la commune de Man. Placée sous le parrainage de l’honorable SikiBlon Blaise, sous la présidence du Dr Albert Flindé, conseiller spécial du président de la République et sous le patronage de Tia Koné ancien président de la cour suprême, cette première édition a été placé sous le sceau de ‘’Culture comme facteur de développement durable’’.

Pour le commissaire général du FECADAN, Gbé Gué Binka, le festival célèbre le peuple Dan dans toute sa diversité. En effet, après plusieurs années de crise à l’Ouest, les richesses et les potentialités que regorge le peuple Dan sont entrain de disparaitre et perdre leur valeur. C’est ce qui explique la mise en place du Festival de la culture et des arts Dan qui, à l’en croire sera institué pour se répéter chaque année.

Pour cette première édition qui part du 20 au 28 juin, GbéBinka et son équipe n’ont pas fait dans la dentelle. Une pléiade d’artistes Dan et d’activités culturelles et artistiques seront à l’honneur. Des expositions, des luttes traditionnelles, des concerts, des danses traductionnelles Dan, de la gastronomie Dan, des journées de maracana, des balades sur les sites touristiques, des concours culinaires et de la belle femme et des soirées bon vieux temps sont les activités de cette première édition.

Le maire de la ville, Dr Tia André, le parrain de la cérémonie et le président ont tous salué et félicité les organisateurs qui, selon eux, mettront en exergue les richesses que regorge le peuple Dan qui autrefois était sur l’échiquier culturel de la Côte d’Ivoire. Tous ont souhaité que le FECADAN soit un facteur de rassemblement de tous les cadres Dan que compte la région autour d’une même table.

« La culture Dan est notre valeur, notre tradition et notre idéal. J’aurais aimé voir tous les cadres Dan communier avec le FECADAN. Il faut que le peuple Dan se fasse connaitre aux yeux du monde. Mais cela sera possible que dans l’union de ces fils et filles. Aujourd’hui, nous sommes acculturé parce qu’on nie et refuse culture. Il faut que les politiques quittent nos culturelles car on est tous liés par la culture et la tradition. C’est le gage de toute fraternité inouïe et durable », a indiqué Tia Koné le doyen des cadres de la région.

Doumbia Balla Moïse, Correspondant régional

Commentaires

commentaires