Mairie de Yopougon : des agents se rendent coupables d’escroquerie #Commerçants
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 26-4-2017) Les commerçants ambulants de la commune de Yopougon sont aux abois. Ils sont victimes de la ruse des agents de la mairie qui leur soutirent de l’argent. Le mardi 25 avril 2017, au quartier Agbayaté de cette commune chère au maire Koné Kafana Gilbert, une équipe de la mairie conduite par l’agent Adon s’est illustrée de la mauvaise manière en traquant deux marchands répréhensibles de nationalité étrangère.
A défaut de leur présenter des pièces afférentes à leurs activités, ces deux marchands ont payé cash leur pénalité. Après un échange d’accommodement entre les commençants sans papiers et les émissaires municipaux, les envoyés du maire ont gracié leurs contrevenants moyennant un billet de banque bien tenu par un agent. Un fait grave qui s’est déroulé sous les yeux des clients d’un magasin de traitement de textes.
Le quartier Agbayaté étant encore moins habité, les agents qui se promènent à pied dans la zone, ne laissent aucune chance à certains commerçants installés dans les magasins. C’est le cas de deux jeunes gérants d’un espace de diverses activités. Contrairement aux marchands ambulants fautifs, le chef d’équipe Adon exige à ses hôtes la présentation de leur patente.
Chose normale qui a échappé à la culture des gérants convoqués à la mairie pour affaire les concernant. Indignés pour ces deux traitements différents dont l’un a pour but de raquer les commerçants non en règle, un témoin a demandé aux agents de se présenter. A la question de savoir pourquoi les premiers transgresseurs ont été acquittés, l’agent Adon répond en indexant l’un de ses collègues qu’il reconnaît faire partie de leur équipe.
Désolé par la boutade des agents de la mairie, notre témoin a demandé une clémence pour les jeunes sans emploi convoqués. Hélas, les agents ont fait la sourde oreille non sans quitter les lieux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la commune de Yopougon compte beaucoup de commerçants dont certains n’ont aucune autorisation d’exercer. Une situation qui profite à certains agents municipaux qui somment leurs fautifs de leur payer, en retour, des espèces sonnantes et trébuchantes.
Une correspondance particulière de A.D