Depuis quelques mois, sieur Yacou le Chinois fait parler de lui dans l’univers carcéral de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).

Après avoir tenté en vain d’arracher la vie à certains détenus le 4 décembre 2013 (voir les images), il revient à la charge. Cette fois, selon des sources bien introduites auprès des prisonniers il serait la personne mieux indiquée pour empoisonner les détenus. Pour preuve, au moment où le collectif des femmes manifestait, lundi 16 décembre au palais de la justice au Plateau, l’infirmerie de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) a enregistré plusieurs détenus qui souffraient d’intoxication alimentaire. Le chef du bâtiment C a même refusé par la suite de partager le reste de la nourriture. Un aliment infecte et sans contrôle. Si du côté des responsables de cet univers carcéral personne n’a voulu ouvrir la bouche sur cet état de fait, certaines Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) n’ont pas caché de nous révéler qu’une mort lente des prisonniers serait programmer. Ils ont même avancé 3 morts sans toutefois nous dire leur nom. Est-ce parce que les détenus sont nombreux par cellule ? Tout porte à le croire. En effet, selon nos informateurs, ils sont 47 par cellules , dans un espace de 50 m².  Que devient le droit commun ? La question mérite d’être posée dans la mesure où sans les FRCI tout irait de mal en pis. Dans les autres cellules, entrepreneurs , étudiants, professeurs, vivent mélangés. Quand on sait que l’hygiène fait défaut, il faut craindre le pire. Car, ce serait à la pelle que les détenus iront dans les fosses communes.

                                                                             Sériba Koné