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Lutte contre les mutilations génitales : La présidente de « Loucha » Côte d’Ivoire investie.


La présidente-fondatrice de l'Ong "Loucha international'' (PH:lepointsur.com)

La présidente-fondatrice de l’Ong « Loucha international  »(PH:lepointsur.com) »

Abidjan5-8-2016(lepointsur.com)Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 100 à 140 millions de femmes  ont subi des mutilations génitales féminines. Fort de ce constat, Odile Parel  à travers sa structure dénommée « Loucha » a  fait de la lutte contre les mutilations génitales son combat.

Lutte contre les mutilations génitales:La présidente de «Loucha»Côte d’Ivoire investie#Mutilationsgenitalesféminines.

En vue  d’une  sensibilisation de masse, de passage en Côte d’Ivoire, la fondatrice a investi  Donh  Illeh Marthe comme représentante, le jeudi 4 août 2016, à la Salle Emmanuel Dioulo de l’Hôtel du District d’Abidjan, dans la commune du Plateau.

Au cours de la cérémonie, Odile Parel est revenue sur le contenu de  son organisation. « La lutte de Loucha ne vise pas à diffamer nos cultures, mais à lutter  contre les conséquences néfastes de cette pratique », a rappelé Odile Parel. Poursuivant, elle a  sollicité le concours des autorités ivoiriennes  pour l’élimination de cette pratique. « Nous lançons une plaidoirie en faveur de l’élimination de l’excision », plaide la fondatrice.

Lui emboîtant le pas, la présidente de «Loucha Côte d’Ivoire», Donh Illeh Marthe  a  dit sa détermination à poursuivre l’œuvre de la fondatrice  et d’inscrire également  ses actions dans la vision de « Loucha ».

Dans son adresse, elle a dépeint le visage de cette pratique et révéler les conséquences qui en découlent. «L’excision est une véritable institution dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Les victimes sont confrontées à des problèmes d’accouchement, de couple et de perte en vie humaine », souligne-t-elle.

Photo de famille des membres de l'Ong avec leur présidente-fondatrice .(PH:le pointsur.com)

Photo de famille des membres de l’Ong avec leur présidente-fondatrice .(PH:lepointsur.com)

Au regard de cette réalité, la présidente de « Loucha Côte d’Ivoire » souhaite la mobilisation des populations.«Cela mérite notre mobilisation pour que les filles ne soient plus victimes de cette pratique néfaste », insiste-t-elle.

Et d’ajouter : « J’agirai avec vigueur  auprès  de nos parents pour les convaincre du bien-fondé d’abandonner cette pratique en leur donnant les moyens de se prendre en charge. En 2020, 0%  de filles excisées ; nous sollicitons l’appui de la Première-Dame à cet effet ».

Il a été également question de la mise sur pied d’un festival dénommé « Festiloucha ». Qui, à en croire le président du comité d’organisation, démarrera  le 7 décembre 2017 à Man, dans la région du Tonpki.

Elle se déroulera chaque année dans une région ciblée et s’étendra sur une semaine.Des activités éclatées, notamment de sensibilisation, des tables rondes, le concours  de beauté Miss et Mister « Loucha », concours du meilleur tisserand pour valoriser le tissu local, le financement des activités génératrices de revenus pour amener les femmes à  abandonner cette pratique, la promotion des atouts intellectuels de cette région meubleront ce festival.

Au cours de cette cérémonie un homme de Dieu a instruit  l’assistance sur l’origine de cette pratique. Ce, autour du thème ‘’La face cachée de l’excision’’.

Selon lui, un mariage spirituel est caché dans l’excision. « Ce n’est pas une culture du peuple Man. La Bible ne parle de l’excision mais de la circoncision », a-t-il révélé. A sa suite, le docteur Ehui a fait une  large communication sur cette pratique. Durant son exposé, il a levé un coin de voile sur les conséquences de cette pratique.

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