Lutte contre l’ulcère de buruli/ L’ONG Aminaa en Côte d’Ivoire en août #aminaa
Abidjan, 28-05-16 (lepointsur.com)- «Comme nous l’avions toujours fait depuis la création notre Ong, Aminaa (Amis et natifs d’Afrique), nous serons à nouveau en Côte d’Ivoire, dans le mois d’août prochain pour apporter des soins appropriés aux personnes atteintes d’ulcère de buruli. Et nous n’allons pas nous arrêter là, car, à travers des actions que nous menons déjà sur le terrain, nous allons les aider à s’insérer dans la vie sociale». Tel est le propos tenu récemment, depuis Angers (France), par la présidente de cette Ong, Mme. Monique Kipré Naomi pour annoncer son arrivée en août en Côte d’Ivoire.
Une action qui vise à accompagner le gouvernement ivoirien dans sa lutte contre cette pandémie. En effet, l’ulcère de buruli se manifeste entre autres, par l’infection chronique débilitante de la peau et des tissus pouvant entraîner des déformations et des incapacités permanentes. «Les personnes résident dans des zones à risque pourraient désormais bénéficier de système de prévention adéquat et surtout, de médicaments, des antibiotiques etc. qui leur éviteraient de tomber malades. Aujourd’hui, grâce à nos soins, cette maladie est traitée à Zoukougbeu à proximité de Daloa (située à 382 km d’Abidjan), dans le centre de santé Saint Michel tenu par des sœurs canadiennes. Depuis lors, je me suis dit qu’il fallait bien faire quelque chose pour sauver les enfants de moins de 15 ans qui sont les plus touchés par cette pandémie. Puis après, nous leur redonnerons le goût de reprendre le chemin de l’école. Quant aux adultes, nous les aiderons à retrouver une vie sociale normale», a indiqué Mme Kipré Naomi. Et pour y parvenir, Aminaa mène déjà des actions ingénieuses sur le terrain, notamment à Daloa, la région natale de sa présidente. Car, l’association angevine, possède par l’intermédiaire de ses membres en Côte d’Ivoire, des terrains agricoles dans le pays non exploités. Le développement de ces terrains permettra, selon sa présidente, la création de valeurs ajoutées et d’emplois. «Ceci nécessite la création d’une organisation agricole locale pour assurer l’exploitation, la gestion, le développement, la formation des personnes. Nous accompagnerons la production, la vente des productions végétales, animales et artisanales », explique Monique Kipré Naomi. Ce projet mis en place pour participer au financement de la lutte contre l’ulcère de buruli a vu le jour grâce au soutien de l’Ong internationale, ‘’Agro sans frontière’’, d’assistance agronomique pour la formation et le développement rural, la lutte contre la malnutrition, la pauvreté et l’exode rurale.
Kpan Charles avec sercom Aminaa
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