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[Lutte contre les trafics maritimes] La Côte d’Ivoire et l’ONUDC renforcent leur coopération via le SEPCIM-AEM


Le SEPCIM-AEM et l’ONUDC ont renforcé leur partenariat pour le contrôle des conteneurs et passagers dans les ports d’Abidjan et San Pédro. Ce programme de sécurité maritime, soutenu par l’Union européenne, s’étendra sur trois ans.

Abidjan, le 22 mai 2025 (lepointsur.com)Dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites par voie maritime, le Secrétaire permanent du Comité Interministériel de l’Action de l’État en Mer (SEPCIM-AEM), M. Abroulaye Fofana, a accordé une audience le mardi 20 mai 2025 à une délégation de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC). La rencontre s’est tenue à Abidjan en présence de Mme Audrey Rochard, Coordinatrice régionale de l’ONUDC, et Mme Sara Montagnin, Agent de soutien à la gestion des programmes.

Aux côtés du SEPCIM-AEM, étaient également présents le Colonel Kouadio Aké José Nicole, Directeur de l’Administration et des Affaires Juridiques, ainsi que M. Bamory Coulibaly, Chargé d’Études.

Une coopération technique renforcée pour une sécurité portuaire accrue

Les échanges ont porté sur la consolidation du partenariat entre la Côte d’Ivoire et l’ONUDC à travers la mise en œuvre du Programme de Contrôle des Conteneurs et des Passagers (PCCP). Ce programme vise à prévenir et détecter plus efficacement les trafics illicites dans les ports ivoiriens, notamment ceux d’Abidjan et San Pédro, deux plaques tournantes majeures du commerce maritime en Afrique de l’Ouest.

Financé par l’Union européenne, le PCCP s’inscrit dans une dynamique de coopération multilatérale pour sécuriser les chaînes logistiques maritimes. Prévu pour une durée de trois ans, le programme mettra l’accent sur la formation des agents, le renforcement des capacités de contrôle, ainsi que l’acquisition d’outils technologiques pour mieux détecter les cargaisons à risque.

Une réponse stratégique à la criminalité transnationale

Cette initiative répond aux défis croissants posés par la criminalité transnationale organisée, qui utilise de plus en plus les réseaux portuaires pour le trafic de drogues, d’armes, de produits de contrebande ou d’êtres humains. Dans ce contexte, la coopération entre le SEPCIM-AEM et l’ONUDC apparaît comme un levier stratégique pour renforcer la résilience de l’État ivoirien face aux menaces maritimes.

Un engagement commun en faveur de la sécurité régionale

La rencontre de haut niveau illustre la volonté conjointe des autorités ivoiriennes et de leurs partenaires internationaux de promouvoir une gouvernance maritime efficace, responsable et concertée. Le SEPCIM-AEM, bras opérationnel de l’État en matière de sécurité en mer, entend ainsi s’appuyer sur le savoir-faire de l’ONUDC pour garantir une surveillance plus efficiente des flux portuaires.

En s’engageant dans cette nouvelle phase de coopération, la Côte d’Ivoire réaffirme son rôle de leader régional dans la lutte contre les trafics illicites en mer et sa détermination à sécuriser durablement ses espaces maritimes stratégiques.

Médard KOFFI

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