Abidjan, le 25-11-2024 (lepointsur.com) Abidjan s’apprête à accueillir, le 27 novembre 2024, la 6ème édition des conférences publiques sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), organisée par le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA). Un rendez-vous stratégique pour sensibiliser et impliquer la communauté universitaire dans ce combat crucial.

Sous le thème central « L’impact des crimes économiques et financiers sur le développement régional et la voie à suivre », cet événement réunira environ 200 participants à l’Université Félix-Houphouët Boigny, dont des étudiants, enseignants et chercheurs. L’objectif est clair : démontrer comment les crimes économiques freinent le développement en Afrique de l’Ouest et mobiliser la recherche scientifique comme levier pour des réponses efficaces.

Une plateforme de réflexion et d’action

Le GIABA, institution spécialisée de la CEDEAO, utilise ces conférences comme un levier pour sensibiliser et promouvoir l’engagement des jeunes dans la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux. Cette édition se distingue par son ambition de renforcer le rôle de l’éducation et de la recherche dans la lutte contre ces fléaux. « Les universités doivent être au cœur des solutions grâce à leur capacité à produire des connaissances et à former des citoyens conscients des défis de la gouvernance », souligne le GIABA.

La présence de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) de Côte d’Ivoire en tant que principal animateur de cette rencontre confirme la volonté d’associer les acteurs locaux à cette lutte. Au programme, des échanges interactifs sur des thématiques clés, notamment « Le rôle des jeunes dans la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux en Côte d’Ivoire ».

Abidjan, ville d’histoire et de mobilisation

Après avoir accueilli l’édition de 2014, Abidjan se positionne à nouveau comme un carrefour de réflexion sur les défis régionaux. Cette 6ème édition s’inscrit dans la continuité des précédentes tenues au Nigeria (2011, 2017, 2021), en Côte d’Ivoire en 2014, au Cap-Vert (2022) et, à nouveau,  en Côte d’Ivoire renforçant ainsi la dynamique d’une mobilisation collective.

Un combat collectif pour le développement régional

Les crimes économiques et financiers, tels que le blanchiment d’argent et la corruption, minent les ressources publiques, compromettent les infrastructures et amplifient les inégalités sociales. Ces pratiques, souvent alimentées par des réseaux transnationaux, sapent également la confiance des investisseurs, ralentissant ainsi la croissance économique.

Pour le GIABA, la sensibilisation des jeunes et des acteurs universitaires est un pilier essentiel pour inverser la tendance. « L’engagement de la jeunesse est crucial dans la construction d’une société plus transparente et équitable », a déclaré le GIABA. En définissant de nouvelles stratégies de lutte, ce forum contribuera à élaborer des politiques adaptées aux réalités des pays membres de la CEDEAO.

L’Université comme moteur de transformation

Cette initiative illustre l’importance du savoir dans la transformation sociale. Les conclusions de cette rencontre devraient orienter les recherches futures et guider les actions des décideurs pour renforcer les régimes de LBC/FT dans la région.

Pour plus d’informations, les intéressés peuvent contacter le GIABA via les adresses suivantes :

Tél. : (225) 27 22 51 47 10

E-mails : abidjan@giaba.org / diraore@giaba.org / stienshande@giaba.org

Avec une participation active de la communauté universitaire, cette édition promet de tracer une feuille de route ambitieuse pour un développement régional affranchi des entraves liées aux crimes économiques.

Médard KOFFI

Commentaires

commentaires