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[Lutte contre le réchauffement climatique] : La BAD approuve l’ADRF


Dans l’optique de lutter efficacement contre le réchauffement climatique en Afrique, la Banque africaine de développement (BAD), vient d’approuver le programme de financement contre les risques de catastrophes en Afrique (ADRF). C’était lors des réunions annuelles de l’institution de cette année 2018, qui ont eu lieu à Busan, en Corée du Sud.

L’ADRF, souligne-t-on, se veut être un mécanisme destiné à renforcer la résilience et la réponse aux chocs climatiques et aux risques de catastrophes naturelles dans les pays membres régionaux l’Institution de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC). Les discutions visant à établir ce programme, ont été officialisées en mars 2018.

Depuis lors, la Banque africaine de développement et l’Institution de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques ont commencé à orchestrer, dans le cadre de l’accord de collaboration technique signé, des activités visant à améliorer l’infrastructure et la politique de gestion des risques en Afrique, ainsi qu’à aider les pays à renforcer leur résilience face aux chocs climatiques.

Ainsi, pendant ces réunions annuelles de la Banque africaine de développement à Busan, une session extraordinaire consacrée au «financement contre les changements climatiques et les risques de catastrophes», a donné un nouvel élan à la réalisation des objectifs fixés.

«Le dévouement et l’engagement du président Adesina et de son équipe à la réalisation de cette initiative est un modèle à suivre par les autres partenaires régionaux et multilatéraux. Ceci est essentiel pour nous pour réaliser la sécurité alimentaire sur le continent en veillant à ce que les populations vulnérables de l’Afrique soient assurées contre les impacts souvent accablants des catastrophes naturelles induites par le climat», a déclaré Mohammed Beavogui, directeur général de l’ARC, en réaction de l’approbation du ADRF par la BAD.

De son côté, la présidente du Conseil d’administration de l’ARC, le Dr Ngozi Okonjo-Iweala, saluant la ténacité et le travail acharné des équipes de la BAD et de l’ARC, impliquées dans la mise en place du programme ADRF, a partagé son enthousiasme en reconnaissant que, «le paysage du financement de la lutte contre les risques de catastrophes en Afrique a reçu un coup de pouce décisif … Il est temps d’agir rapidement pour étendre notre couverture d’assurance contre les risques de catastrophes à davantage de pays membres qui, jusqu’à présent, ne pouvaient pas rejoindre le groupe de pays membres assurés par l’ARC en raison de contraintes financières».

Notons que le programme ADRF sera axé sur le renforcement des institutions nationales, l’élaboration de politiques, le profilage des risques et la planification d’urgence en cas de catastrophes pour les PMR participants.

Conformément à la structure convenue, il aidera les pays à élaborer des profils de risques climatiques, à renforcer leurs plans d’urgence et à transférer les risques grâce à des subventions aux primes pouvant atteindre 50% sur une période de cinq ans. À la cinquième année du programme, le pays paiera la totalité de sa prime.

Le programme ADRF est ouvert à l’adhésion de tous les pays membres régionaux de la BAD, qui sont des États membres de l’ARC et des signataires du traité portant création de l’Institution de l’ARC.

Georges Kouamé

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