[Lutte contre le Coronavirus/Masques médicaux et masques non médicaux] Qui doit porter quoi, quand et où ?
– La Différence d’efficacité entre le masque de protection respiratoire individuelle (FFP2) et celui en tissu est tout net
Abidjan, 09-07-2020 (lepointsur.com) Le port du masque de protection est l’un des principaux moyens de de lutte contre la maladie de coronavirus dans un lieu public. Même si les populations trouvent son utilisation pénible et gênante, il réduit considérablement le risque de contamination.
Autrement, les masques chirurgicaux peuvent limiter les projections de gouttelettes, et donc diminuer les risques de contamination entre personnes. Mais la question est de savoir s’ils peuvent bloquer toutes les particules virales, comme le précise certaines études médicales.
Aussi, que faut-il faire afin que les personnes utilisant les masques de protection respiratoire individuelle (FFP2) et les masques en tissu soient d’avantage protégées ? En outre, Qui doit porter quoi, quand et où ?
Dans une note publiée sur sa page Facebook officielle, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique – AFRO donne des éléments de réponses sur ces interrogations.
Ainsi, selon la représentation de l’Organisation mondiale de la santé, les masques médicaux sont destinés aux personnels de santé, aux aidants, aux personnes présentant des symptômes de Covid-19 et aux personnes à haut risque.
Les masques en tissu, ils sont quant à eux destinés aux personnes ne présentant pas de symptômes là où la COVID-19 est très répandue et lorsque la distanciation physique n’est pas possible.
Différence d’efficacité entre le masque de protection respiratoire individuelle (FFP2) et celui en tissu.
Les masques de protection respiratoire individuelle (FFP2) offrent l’avantage supplémentaire d’être plus sophistiqués en filtrant l’air inspiré et expiré, c’est pourquoi ils sont réservés aux soignants.
Qu’en est-il des masques en tissu ?
Les masques fabriqués avec du tissu, du papier, du coton, du polyester ou du plastique ne doivent pas être utilisés dans un cadre non médical. Etant donné qu’ils ne sont pas conçus selon les mêmes caractéristiques et normes que les masques à usage médical, ils ne répondent pas aux standards de qualité attendus par les professionnels de santé : ils n’atteignent pas le haut niveau de filtration des masques chirurgicaux ni de filtration de l’air des masques respiratoires.
Georges Kouamé