Abidjan, 13-04-2020 (lepointsur.com) Depuis quelques mois, le monde entier en général et la Côte d’Ivoire en particulier est frappée par une crise sanitaire aux conséquences graves et multi sectorielles.

Face à cette situation exceptionnelle et surtout comme le dit l’adage : «Lorsqu’un événement malheureux survient, nous avons trois choix : le laisser définir notre vie, le laisser nous détruire ou s’en servir pour devenir plus fort».

C’est fort donc de cet adage que, «les commerçants ont décidé de mettre en place un fond spécial de solidarité en vue de faire face aux effets du Covid-19, qui frappe de plein fouet leurs activités», rapporte un communiqué du Comité d’éveil des commerçants de Côte d’Ivoire contre le Covid-19, signé du nom de son porte-parole, Attié Joseph.

Aussi, à travers le même communiqué, Attié Joseph, a exhorté les commerçants au respect scrupuleux des mesures arrêtées par le gouvernement et les communes, afin de préserver la santé des populations.

«Nous tenons à rassurer les autorités et les populations que les commerçants ont pris les mesures de sécurité et d’hygiène en vue de permettre à la clientèle d’effectuer sereinement leurs différentes opérations», a-t-il rassuré.

La santé étant le point de départ pour tout accomplissement, le porte-parole du Comité d’éveil des commerçants de Côte d’Ivoire contre le Covid-19, a également invité la clientèle, à observer, sans complaisance les mesures de prévention en vigueur dans les lieux de commerce, et, a recommandé d’éviter autant que possible les déplacements non essentiels dans les commerces.

«C’est au prix de ces sacrifices individuels et collectifs que la Côte d’Ivoire pourra venir à bout de cette pandémie», mentionne notre source.

Par ailleurs, M. Attié Joseph, a, au nom de tous les commerçants, adressé ses remerciements aux autorités ivoiriennes, avec à leur tête, le président de la République, Alassane Ouattara, pour l’ensemble des mesures d’accompagnement pour soulager les populations, notamment le report du paiement de certaines charges sociales et fiscales, même s’ils auraient souhaité une prise en charge totale.

Médard KOFFI

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