[Littérature] « Le Fédéralisme communautaire » comme ‘’le préalable au développement du Cameroun’’, estime l’honorable Cabral LIBII
Abidjan, 29-11-2021 (lepointsur.com) Belle ambiance le vendredi 26 novembre 2021, au Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP) d’Abidjan Cocody, une commune du département d’Abidjan située dans Abidjan nord. Le motif : la dédicace du livre « Le fédéralisme communautaire », du député camerounais Cabral LIBII.
En présence d’importantes personnalités camerounaises composées notamment d’hommes de Dieu et de journalistes « Le fédéralisme communautaire », le nouveau-né de l’honorable Cabral LIBII paru officiellement le 17 novembre à Douala, la capitale économique, par ailleurs le principal centre d’affaires du Cameroun, en Afrique centrale a été expliqué aux invités venus en nombre.
«C’est à cette condition, explique-t-il, seulement que pourra émerger le nouvel Etat-Nation, subordonné à un ensemble d’exigences qu’il met en relief avec une pertinence déconcertante »
A l’entame, la lourde tâche est revenue au Représentant Afrique du Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Alain KOUEDJOU, de planter le décor. Il a traduit sa gratitude aux invités camerounais ainsi qu’aux ivoiriens, venus en nombre soutenir l’honorable Cabral LIBII, dans sa vision pour un « Cameroun Nouveau. »Le « Fédéralisme Communautaire » traduit la perception du fonctionnement de l’État du Cameroun par lui, le but étant de permettre enfin à ce pays, d’assumer son devenir de grande puissance, conformément au potentiel qui est le sien. En effet, ce concept à en croire Cabral LIBII, est le préalable au développement du Cameroun. A juste titre, l’auteur de cet ouvrage de 200 pages en français avec la version anglaise d’où un total de 400 pages et d’un montant de 11 000 FCFA donne deux axes de réflexion, notamment la justification du fédéralisme communautaire et l’Etat comme instrument du fédéralisme communautaire.
Ce concept est également une invitation à un débat africain et le modèle de société qu’il faut au peuple camerounais. « Le Fédéralisme communautaire est une offre de société, un projet de société qui est né sous le grand dialogue national au Cameroun ; une proposition pour sortir de la crise anglophone, sortir de la captivité, de l’œillère linguistique », expliquait l’auteur de l’ouvrage. Redonner au fédéralisme ses lettres de noblesse avec pour substrat la communauté, réformer l’Etat et l’architecture de la décentralisation au Cameroun entre autres, semblent être les défis que l’auteur veut relever à travers cette œuvre. A preuve, l’auteur tente de répondre à plusieurs questions, à savoir comment sortir de la colonisation mentale pour aller vers l’estime de soi.
« Je la définis comme une offre de société ; un Projet de société. Sortir de la captivité de l’ailleurs linguistique ; savoir toujours de là où on vient », déclarait-il avant de poursuivre : « Le fédéralisme explique-t-il, c’est d’abord des doctrines, c’est-à-dire une philosophie de l’Etat. Nous enlevons les dirigeants qui nous créent des problèmes. Revenons à la communauté. L’intégration, c’est l’effort que l’on fait pour se faire accepter. Ce livre parle de déplie et non de repli. Il s’agit du positionnement du fédéralisme dans l’histoire du Cameroun ». Cabral LIBII postule la reconnaissance constitutionnelle et administrative de la communauté. De fait, pour lui, la première chose à faire est l’élimination des 10 régions. Arguant que cette réforme qui est proche des modèles français et espagnol, participera à déconstruire progressivement le clivage franco-anglophone, en faveur de la communauté qui est en tout point de vue, l’essence ineffaçable de la société camerounaise va permettre de donner aux communautés, la plénitude des pouvoirs et ainsi renforcer leur participation à la gestion de leurs espaces afin de mieux servir la destinée commune.
« Le Fédéralisme communautaire est une offre de société, un projet de société qui est né sous le grand dialogue national au Cameroun ; une proposition pour sortir de la crise anglophone, sortir de la captivité, de l’œillère linguistique »,
Cette transformation, fait-il savoir, doit être consolidée par le transfert de pouvoirs décisionnels et de compétences administratives effectives, avec dans le viseur, l’autonomisation des collectivités et non pas leur indépendance. A juste titre, il propose la transformation de l’Etat actuel, en un Etat qui protège ses citoyens et qui libère leurs énergies. «C’est à cette condition, explique-t-il, seulement que pourra émerger le nouvel Etat-Nation, subordonné à un ensemble d’exigences qu’il met en relief avec une pertinence déconcertante ». A souligner que malgré la volonté de l’avocat et ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun, Charles Tchoungang, d’interdire la publication de l’ouvrage « Le fédéralisme communautaire » dans une correspondance datée du 1er novembre 2021 au président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), l’ancien Premier ministre Peter Mafany Musonge, « Le fédéralisme communautaire » est sorti officiellement depuis le 17 novembre dernier.
« Le fédéralisme explique-t-il, c’est d’abord des doctrines, c’est-à-dire une philosophie de l’Etat. Nous enlevons les dirigeants qui nous créent des problèmes. Revenons à la communauté. L’intégration, c’est l’effort que l’on fait pour se faire accepter. Ce livre parle de déplie et non de repli. Il s’agit du positionnement du fédéralisme dans l’histoire du Cameroun ».
A propos de l’auteur
Député à l’Assemblée nationale Cabral Libii LI NGUE NGUE président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), qui s’est classé 3è à l’élection présidentielle d’octobre 2018 a réussi une percée lors des élections législatives et municipales de février 2020.
Il est né le 29 Mars 1980.Dès son jeune âge, il est moulé aux activités paysannes sous l’œil sévère et vigilant de son père (enseignant). Il obtient son baccalauréat obtenu en 1998 à 18 ans au lycée d’Eséka. Une fois titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Droit Public International portant sur le principe de souveraineté et le Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance CADEG, il a sollicité et obtenu une sélection en cycle Doctorat à la Faculté de Droit où il sera d’ailleurs recruté plus tard dans l’équipe pédagogique comme, Moniteur chargé de Travaux Dirigés (TD).
Ses travaux de thèse portent sur l’ONU et la Sécurité alimentaire mondiale. Ses premiers pas politique, c’est sans surprise qu’avec d’autres camarades de son Université et celle de Yaoundé I, ils créeront en 2004, une Association dénommée « Forum National des Jeunes (FONAJEUNE) ». Avant de lancer en mai 2017 l’Opération « 11 millions d’inscrits », l’honorable LIBII jouissait d’une forte popularité acquise par ses innombrables sorties médiatiques. Porté à la tête du Mouvement « 11 millions de citoyens » en septembre 2017, il a par la suite été investi candidat à l’élection présidentielle du 02 février 2018, par le Parti Univers, avec lequel une Convention de Partenariat politique avait été signée le 11 décembre 2017, par le Professeur Prosper MVONDO.
Toujours prompt à prendre des initiatives de revendications, en 2011, avec d’autres jeunes, ils créent le Mouvement de Réveil de la Jeunesse Bassa-Mpoo-Bati. Cette association adressera un mémorandum au Président de la République l’informant de la rupture entre la jeunesse bassa et les élites politiques.. Leader de l’opération 11 millions d’inscrits, en 2017.Ce jeune camerounais en lequel de milliers d’autres jeunes et moins jeunes s’identifient désormais, est le symbole du courage, de l’abnégation et du rêve d’un autre Cameroun.
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