Ligue 1 : une enquête judiciaire ouverte après le coup de tête de Brandao
Selon une source judiciaire, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire suite au coup de tête donné samedi soir par le joueur de Bastia, Brandao, à celui du Paris SG, Thiago Motta. Ce dernier a été entendu par la police mardi.
Une enquête préliminaire a été ouverte, mardi 19 août par le parquet de Paris, sur le coup de tête de l’attaquant de Bastia Brandao contre son adversaire parisien Thiago Motta, après une rencontre entre les deux équipes.
Selon une source judiciaire, citée par l’AFP, l’enquête a été ouverte pour violence volontaire aggravée par la préméditation et par le fait qu’elle a été commise dans une enceinte sportive. Dans ce cadre, le milieu de terrain du Paris Saint-Germain a été entendu mardi par la police judiciaire. Brandao devrait être également convoqué par les enquêteurs.
À l’issue d’une rencontre tendue, samedi 16 août, sur le chemin des vestiaires, ce dernier avait asséné un coup de tête à Thiago Motta. Selon les images de surveillance du Parc des Princes, l’attaquant brésilien de Bastia attendait le joueur du PSG, également Brésilien mais nationalisé Italien, dans le couloir d’accès aux vestiaires, avant de l’agresser et de partir en courant.
Le club parisien a annoncé que son milieu de terrain avait eu le nez fracturé à la suite de ce coup de tête. De son côté, l’équipe corse a condamné « sans aucune ambiguïté » le geste de son joueur, sans toutefois le sanctionner. Brandao n’était toutefois pas présent à l’entraînement de Bastia lundi et mardi.
L’attaquant brésilien a demandé pardon lundi sur ses comptes Twitter et Facebook à Thiago Motta, mais ce message a ensuite été effacé. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) devrait se saisir du dossier cette semaine, avant de le mettre en instruction. Elle pourrait prononcer une suspension de Brandao à titre conservatoire. Les textes prévoient entre un et deux ans de suspension pour un tel acte de violence.
De notre correspondante Maty Gauthier Fanny avec Thomas Samson AFP