Libération des détenus de la crise postélectorale : Dogo Raphaël plaide pour une grande mansuétude du Président Ouattara #Prisonnierspolitiques

Plusieurs ex-détenus de la crise postélectorale sont venues apporter leur soutien Dogo Raphaël.

Plusieurs ex-détenus de la crise postélectorale sont venus apporter leur soutien à Dogo Raphaël.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, 18-1-2015) Faisant fi de toute considération politique et partisane, Dogo Raphaël ancien ministre du tout-dernier gouvernement du Président Laurent Gbagbo a plaidé pour la libération de tous les détenus de la crise postélectorale. A travers un plaidoyer contenu dans une déclaration rendue publique le lundi 18 janvier 2016 au siège de la Fahci (Fédération des handicapés de Côte d’Ivoire, il a demandé au Président de rester fidèle à sa volonté de voir libérer tous les détenus de cette crise électorale.

« Le gouvernement doit poursuivre la mise en liberté des prisonniers politiques, jusqu’au dernier d’entre eux, en vue de consolider le processus de réconciliation nationale en cours dans le pays », a plaidé le porte-parole de l’ex-bureau du collectif des détenus de la crise postélectorale. Dans la foulée, il a traduit sa gratitude au Président de la République pour les efforts consentis en vue de la libération des prisonniers politiques.

Rappelant qu’en dépit de cette bonne volonté du Président Ouattara, beaucoup reste à faire, eu égard à la misère carcérale conjuguée aux maladies et aux nombreux décès. « Loin de toute prétention, loin de faire entorse à quelque chapelle politique ou quelque conviction antagoniste, loin de toute défiance ou même de compromission, afin de favoriser la cohésion sociale. Pour tout dire, nous sommes témoins des douleurs carcérales et en frères solidaires, nous avons décidé d’inciter et d’encourager le Président de la République, le Gouvernement et les autorités judiciaires à libérer tous les prisonniers de la crise postélectorale ; tel est le sens de notre démarche », a précisé Dogo Raphaël.

Pour lui, après que 76 prisonniers de la crise postélectorale ont recouvré la liberté courant 24 décembre 2015 et le 16 janvier 2016, « il reste encore dans les prisons ivoiriennes et au Libéria voisin 312 personnes encore détenues, parmi lesquelles seulement 54 ont été jugées et condamnées, et le plus grand nombre, 258 personnes, en détention préventive depuis près de 5 ans ».

Idrissa Konaté