Laurent Gbagbo prie pour sa libération (Ph: archives)

Les militants du Front populaire ivoirien  sont prêts à en découdre avec le pouvoir. Ils projettent de faire mordre la poussière à tous ceux qui se mettront au travers de leur chemin. Pour eux, la prophétie de la libération de l’ex- Président Laurent Gbagbo détenu «injustement » à la Haye « n’est qu’une question de temps.»  De même, « sa libération est une condition sine qua none » pour la participation  du FPI à la présidentielle de 2015. Ce que ne partage pas le camp Ouattara qui considère l’attitude de son adversaire gauche et irresponsable. Mais le Fpi  n’entend pas lâcher du leste. Plus que déterminé, Ile parti de         Laurent Gbagbo promet l’enfer au RDR. « On ne peut parler de participation du FPI aux élections sans libération de son chef » disait Aboudramane Sangaré, vice-président du FPI. Et Konaté Navigué de monter au créneau: «Nous irons jusqu’au bout.»Outre ces pressions, s’ajoutent celles de l’Organisation des Nations Unies (Onu), qui appelle à une reforme de la Commission électorale indépendante (CEI)  et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire victime d’une scission en son sein (des cadres manifestent contre la candidature unique.) Autant de tensions qui risquent de faire perdre Ouattara à la présidentielle de 2015. Cela démontre la grande capacité de mobilisation du Fpi et faire dire que Ouattara a, en face de lui, un adversaire de taille. Pour l’heure, en attendant les prochaines échéances électorales de 2015,  le FPI se prépare à dérouler son rouleau compresseur.

Opportune Bath

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